Aziz Dweik président récemment libéré du Conseil Législatif Palestinien (CLP) a dit dimanche qu’il est proche des deux factions rivales Hamas et Fatah et qu’il espère qu’elles parviendront à se réconcilier.
« Je me tiens au milieu de tous les rivaux palestiniens et j’essaierai de parvenir à une conciliation aussi rapidement que possible » a dit le député qui a été libéré d’une prison israélienne jeudi dernier 25 juin.
Dweik tenait une conférence de presse avec d’autres députés Hamas à Ramallah pour le 3ème anniversaire de l’arrestation des membres du CLP par Israël en représailles à la capture du soldat israélien Gilad Shalit.
Concernant une rencontre prévue entre lui et le président palestinien Mahmoud Abbas Dweik a dit : « Il est naturel que je rencontre le cher Abu Mazen puisque les relations entre le CLP et le président palestinien doivent être complémentaires plutôt que compétitives et ceux qui pensent que c’est une relation compétitives se trompent. »
Dweik a également dit qu’aucune crise politique au monde n’a été marginalisée et négligée comme celle des 40 membres du parlement palestinien emprisonnés dans les geôles israéliennes. Il a dit qu’il semblait que ce soit un « black-out délibéré » et une indication du deux poids-deux mesures international. Il a dit que le monde acceptait les résultats des élections palestiniennes quand c’était dans son intérêt et qu’il les rejetait quand elles étaient en contradiction avec ses intérêts.
« L’enlèvement des députés fut complètement injuste et illogique selon les principes de la démocratie et de l’impartialité. Ce fut une violation de toutes les lois et traditions internationales y compris de l’immunité parlementaire. Il fut évident depuis le début que la campagne d’arrestation était une revanche après la capture du soldat israélien Gilad Shalit et en même temps qu’elle visait à décapiter le CLP et à faire échouer la démocratie palestinienne » a dit Dweik.
« Nos députés et ministres enlevés ont souffert ils ont été torturés et opprimés dans des conditions terribles dans les prisons d’Israël. Les gardiens les ont traités avec brutalité et les députés ont été incarcérés pour priver le peuple palestinien de leurs services. Ces punitions vont jusqu’au retrait de leurs cartes d’identité de Jérusalem pour les députés jérusalémites ce qui signifie les empêcher de vivre à Jérusalem » a expliqué Dweik.
Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM
