Les autorités de l’occupation israélienne retiennent encore dans leurs prisons quarante députés du Conseil Législatif Palestinien le président Dr. Aziz Duwik en tête.
Riyad Al-Ashqar directeur d’information au ministère palestinien des captifs et des libérés précise que parmi les kidnappés se trouvent trois députés qui sont considérés sur le compte du mouvement du Fatah. Marwan Al-Barghouthi. Djamel Hwel. Djamel Al-Tirawi. Il y a aussi un député compté comme membre du Front Populaire : Ahmed Sa’dat. Et trente-six députés enlevés font partie de la liste « Changement et réforme » filiale du mouvement du Hamas. En plus des députés l’ancien ministre des captifs Wasfi Qabha est aussi emprisonné.
14 députés ont été condamnés. La perpétuité pour Marwan Al-Barghouthi. Le député Mohammed Djamel An-Natcha est isolé dans le centre Ar-Ramla depuis six ans.
Bien qu’ils aient fini la période de leur condamnation les occupants israéliens refusent la libération de plusieurs députés : Abdou Ar-Rahman Zaydan Samir Al-Qadi Mohammed Abou Jhaicha Ibrahim Abou Salem et Waïl Al-Hossayni. Le reste des députés sont enfermés sans chef d’accusation sans jugement.
Illégitimité
Al-Achqar souligne que l’enlèvement des députés et ministres palestiniens représente un acte illégitime selon toutes les traditions et conventions internationales. Cet acte a pour but de détruire la fonction du Conseil Législatif Palestinien ainsi que tout le système politique palestinien. Tous ces agissements servent à pratiquer une forte pression dans un but de récupérer le soldat israélien enlevé Gilat Shalit.
L’occupant retient ces députés pour des raisons politiques. Il n’a donc pas le droit de les condamner. En outre l’occupant israéliens avait lui-même accepté la participation des listes dont les députés faisaient partie aux élections législatives palestiniennes.
Cet occupant veut dénuder ces députés de leur légitimité et montrer au monde entier qu’ils seront traités comme tout un chacun sans les droits et l’immunité parlementaire qui existent partout dans le monde.
Négligence médicale
Les députés palestiniens enfermés dans les prisons palestiniennes souffrent de différentes maladies sans avoir pour médicament autre que quelques calmants. La plupart d’entre eux sont des personnes âgées qui souffrent de plusieurs maladies à la fois. Le président du conseil Duwik à titre d’exemple souffre du diabète d’une anémie d’un calcul du foie. Sa santé ne cesse de se détériorer. Il a besoin d’une opération chirurgicale. Mais cela fait plusieurs mois que l’administration pénitentiaire israélienne fait la sourde oreille.
Le député Azzam Salhab 52 ans souffre d’une tension artérielle tellement avancée qu’il tombe assez souvent dans les pommes. Il est une fois tombé et s’est fait mal au genou un genou qui a besoin d’une opération chirurgicale. Quand l’aura-t-il cette opération ? Personne ne peut répondre avec ces occupants qui jouent avec la vie du peuple palestinien.
Et on ne fait que donner quelques exemples. Les autorités de l’occupation israélienne privent les députés de tout soin nécessaire.
Difficultés
Les autorités de l’occupation israélienne font tout pour humilier les députés du peuple palestinien. Elles les privent même de la nourriture. Elles les déplacent assez souvent d’une prison à une autre. Ils sont présentés à l’audience des tribunaux les mains et mêmes les pieds liés.
Et pour des raisons futiles ils sont privés de leur droit de visite. La direction de la prison contrôle les rencontres des députés avec leurs avocats. Des rencontres qui se passent à travers un mur de verre.
Moral d’acier
En dépit de ce qu’ils endurent leur moral reste imperturbable. Les députés continuent à refuser l’occupation. Ils profitent de chaque minute de leur incarcération pour apprendre le Saint Coran et toutes sortes de savoir.
Le ministère palestinien des captifs et des libérés appelle enfin tous les hommes libres à prendre une position positive et ferme face à la question de l’enlèvement des députés élus de façon démocratique et à pratiquer toutes les pressions possibles sur l’occupation israélienne afin qu’elle arrête ses violations du droit international et humanitaire.