« Il y est entré avec deux yeux mais il reviendra sans eux » dit la mère du captif Hani Abou Orwa 23 ans les larmes aux yeux. Elle est inconsolable de voir son fils perdre son œil droit et de risquer de perdre l’autre par la torture et par cette politique de négligence médicale appliquée par l’occupation israélienne.
La mère du captif dit : « Malgré ma résignation à la volonté d’Allah (le Tout Puissant) mon cœur est déchiré chaque fois que le fils aîné du captif Omar 5 ans me demande de voir son père. Toute la famille est triste depuis que les informations sont venues concernant la santé en péril de son père et son œil droit qu’il a perdu sept jours plus tôt ».
Son fils est enfermé dans la prison désertique israélienne de Nafha. Elle est très inquiète à propos de la santé de son fils. Via le site aljazeera.net elle espère que sa voix atteindra toutes les organisations travaillant pour la cause des captifs afin qu’elles viennent sauver son fils qui purge une peine de trois ans et demi (dans les prisons israéliennes).
La mère exhorte les organisations humaines à réagir à laisser un médecin l’ausculter dans l’espoir que son œil gauche qui lui fait mal puisse fonctionner normalement et elle les appelle à travailler pour stopper la torture et la politique de négligence médicale dont les captifs sont l’objet dans les prisons de l’occupation.
L’occupant obstiné
L’occupant ne montre pas le captif à un médecin et lui ne donne pas le médicament dont il a besoin. Il refuse de le transférer à la clinique Ar-Ramla malgré le risque que son œil perde à tout moment la vue pour toujours.
La mère a hâte de connaître les nouvelles de son fils Hani et de sa santé elle interroge les captifs qui quittent les prisons de l’occupation. Le manque de contact avec leur fils a mis toute la famille dans un état permanent d’attente et de peur. « Nous ne connaissons pas les détails de son état de santé ; les autorités d’occupation israélienne nous empêchent de lui rendre visite » dit Chahata Abou Rayda le père du captif à l’envoyé de aljazeera.net.
« Avec impatience nous attendons de connaître l’état de santé de notre fils Hani ajoute le père. Nous nous sommes adressés à la Croix-Rouge pour connaître ses nouvelles et pour lui envoyer un médecin pour le soigner en vain ».
Intervention immédiate
Pour sa part l’association Waïd pour les captifs et les libérés a exhorté le comité international de la Croix-Rouge à intervenir rapidement pour sauver le captif en pratiquant la pression nécessaire sur l’administration de la prison afin qu’elle le transfère à l’hôpital pour qu’il reçoive le soin nécessaire.
Saber Abou Kirch le directeur de l’association Waïd pour les captifs et les libérés dit au site aljazeera.net qu’Abou Rida était bien que sa santé s’est détériorée par cette négligence médicale préméditée pratiquée par les autorités de l’occupation israélienne.
L’hôpital Ar-Ramla est devenu un lieu de torture et non de soin pour les captifs malades confirme Abou Kirch. Son association Waïd a énuméré des dizaines de captifs qui souffrent d’une paralysie d’une anémie de maladies du cœur des nerfs.
Il tire la sonnette d’alarme sur une catastrophe réelle qui pourra arriver. Des dizaines de captifs palestiniens pourront perdre la vie conséquence de cette politique de négligence médicale adoptée par l’administration pénitentiaire. Pendant la seule année de 2007 10 captifs sont tombés en martyre.
Traduit et résumé par le CPI