Le rapport final de la commission gouvernementale sioniste qui a enquêté sur les agressions israéliennes contre le Liban a considéré que cette guerre était un dangereux échec.
Le président de la commission le juge Alyaho Winograd a dévoilé dans une conférence de presse qui a eu lieu hier soir le mercredi 30/1 dans la ville occupée d’Al-Qods que de grandes éroutes et de grands échecs ont été commis suite aux décisions prises aux niveaux militaire et politique.
Selon le rapport la responsabilité était partagée entre les deux niveaux politique et militaire sans souligner le nom du premier ministre sioniste Ehud Olmert.
Le rapport a justifié la décision de la guerre prise par Olmert et son ministre de guerre Amir Peretz en considérant qu’ils ont pris cette décision pour les intérêts d' »Israël ».
Le rapport a appelé à prendre des leçons de cette guerre en considérant que l’Etat de l’occupation n’a réalisé aucune réussite politique ou militaire durant cette guerre qui n’a pas atteint ses objectifs.
Les forces occupantes ont tué durant cette guerre qui a été lancée le 12 juillet 2006 contre le Liban plus de 1191 Libanais dont la plupart sont des civils alors que le Hezbollah a tué 159 personnes dont la majorité sont des soldats sionistes.
De son côté le mouvement du Hamas a considéré que le rapport de Winograd qui a reconnu l’échec de l’armée de l’occupation israélienne face au Hezbollah libanais a dévoilé la faiblesse de l’Etat de l’entité sioniste contre une résistance forte.
Le mouvement du Hamas a dit dans un communiqué dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie que ce rapport nous encourage à renforcer notre attachement au droit à la résistance pour faire face à la guerre annoncée par l’occupation israélienne contre notre peuple ainsi que ses territoires et ses lieux saints.
Il a considéré que les résultats de ce rapport doivent obliger le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le premier ministre du gouvernement illégal Salam Fayyad à revoir leurs positions dans les négociations et la coordination avec une partie faible et à arrêter leur guerre contre la résistance palestinienne.