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Les captifs arabes dans les prisons de loccupation : que des souffrances loin de leurs familles

jeudi 3-mai-2007

 

Gaza – CPI

Des centaines de citoyens arabes laissent de nombreuses années de leur vie dans les prisons sionistes depuis l’occupation israélienne des territoires palestiniens occupés en 1967.

Ils sont ressortissants de différents pays arabes : la Syrie l’Egypte le Liban le Soudan l’Iraq la Libye….

Quelques-uns d’entre eux ont trouvé leur liberté dans des transactions effectuées suite aux accords d’Oslo en 1999 et à celui de Charm El-Cheikh à l’époque du premier ministre israélien Ehud Barak. Plusieurs d’entre eux ont été libérés mais pour se trouver contraints d’aller vivre dans la bande de Gaza pour une période de trois ans. Ces années ont pris fin sans qu’ils ne puissent retourner à leur terre natale.

Transactions

Durant l’actuelle Intifada d’Al-Aqsa l’occupation israélienne a libéré quelques-uns de ces captifs arabes dans des transactions effectuées entre l’Entité sioniste et le parti libanais Hezbollah. Tous les captifs libanais ont été relâchés à l’exception de Samir Qanttar 49 ans devenant ainsi le plus ancien captif libanais dans les prisons sionistes. Il est condamné à la perpétuité et interné depuis le 22 avril 1979.

En outre en échange de l’espion israélien Azzam Azzam 6 captifs égyptiens ont trouvé la liberté.

Et dans des accords effectués entre les autorités de l’occupation israélienne et le gouvernement jordanien 8 captifs jordaniens ont été libérés selon des conditions imposées par l’occupation.

Il est à noter que le nombre de captifs arabes est de 60 captifs dont 7 Egyptiens 47 Jordaniens 5 Syriens et un Libanais.

Otages politiques

Le plus grave problème que ces captifs arabes envisagent reste l’interdiction de toute visite de la part de leurs familles. Et ce sont des familles palestiniennes originaires de la ville d’Al-Quds qui se sont engagées à leur rendre visite afin d’alléger leurs souffrances et d’être un lien entre eux et leurs familles.

A plusieurs reprises ces captifs ont en vain lancé des appels pour que leurs familles puissent leur rendre visite. Il y a deux mois quelques familles jordaniennes ont pu leur rendre visite après une coordination entre leur gouvernement et les autorités de l’occupation israélienne. Ces familles ont traversé les frontières pour une visite d’une heure seulement !

Les plus anciens captifs jordaniens sont Salem Abou Galion et Khaled Abou Galion.

Et du mont du Golan il y a 12 captifs syriens dont une femme. Le plus ancien d’entre eux est Bachar Solyman détenu depuis le 11 août 1985.

Quant aux Egyptiens ils sont au nombre de 7. Le plus ancien est Attef Qadih enfermé dans les prisons sionistes depuis le 21 janvier 2000.

Il est à remarquer que l’occupation israélienne prend ces captifs comme otages pour servir ses intérêts politiques. Plusieurs d’entre eux avaient déjà fini leur période de condamnation. Cependant l’Entité sioniste les garde prétextant de cette fameuse « arrestation administrative ».

En vain plusieurs grèves de faim ont été entamées par les captifs arabes notamment les Jordaniens. Plusieurs autres moyens de protestation ont été pratiqués. Plusieurs lettres ont été envoyées aux ambassades arabes demandant que leur affaire soit activée dans leur pays. Ils y notent l’illégitimité de leur détention. Ils appellent aussi à une permission de visite de leurs familles en coordination avec la Croix Rouge. Ils veulent une condition de vie décente dans les prisons où ils sont internés. Ils veulent surtout un tunnel de sortie pour leur cause. Leur affaire ne doit être laissée à la bonne intention de l’Entité sioniste.

Prisonniers de la liberté

En somme les captifs arabes appellent à une pression diplomatique et politique sur les autorités de l’occupation israélienne pour qu’elles les libèrent sans aucune condition. Ils appellent aussi à ne pas accepter la politique médiatique de l’occupation israélienne qui traite les captifs arabes comme des criminels du droit commun et non comme des captifs politiques ou comme des résistants pour la cause de la liberté.

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