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Le captif palestinien Motassam continue sa résistance malgré linjuste perpétuelle

lundi 26-mars-2007

 

Silfit – CPI

Tel l’olivier de la Palestine et malgré toute l’obscurité des cellules de l’occupation le jeune Mo’tassam ne fléchit guère. Il croit toujours que la lumière du jour viendra la victoire avec.

En fait le jeune moudjahid Mo’tassam Sabri Maouqidi 36 ans a été condamné à la perpétuité plus dix ans. Et depuis qu’il est tombé dans les mains de l’occupant il souffre de toutes sortes d’isolement de torture de changement de prison du jour au lendemain. Tout est possible pour l’humilier et briser sa volonté !

C’est dans le village d’Al-Zawia à l’ouest de Silfit municipalité de la ville d’Al-Khalil (Hébron) que Mo’tassam Maouqidi a été capturé ainsi que son père et son frère le 2 novembre 1994. Auparavant le village avait été transformé en une caserne militaire par les forces de l’occupation israélienne si nombreuses ! Cette famille était accusée d’appuyer les opérations martyres dirigées par le chef Yahya Ayach.

Interrogation musclée

Mo’tassam Maouqidi son père et son frère ont été le sujet de torture continuelle pour 90 jours durant sans arrêt dans les prisons sionistes de Naplouse et de Takfa. De la maudite et difficile position prolongée (chabah) aux frappes sur des parties sensibles du corps en passant par des tentatives d’étouffement par un sac sur la tête les manières de pratiquer des pressions psychologiques ne connaissent pas de fin.

Mais malgré la dureté de l’interrogation et la sauvagerie des enquêteurs Mo’tassam Maouqidi résiste et défie ses bourreaux. Il avait déjà vu cela à deux reprises.

L’accusation

Le procureur israélien a accusé le captif Mo’tassam Maouqidi d’avoir emmené Saleh Nezzal au terminus de bus de Tal Al-Rabi à Tel-Aviv pour exécuter son opération martyre qui a fait 22 morts parmi les Sionistes. Il a alors été enfermé pour la perpétuité en plus de dix ans.

Le même procureur a accusé son père Sabri Maouqidi d’avoir aidé l’ingénieur le martyr Yahya Ayach en l’entraînant sur certaines sortes d’explosifs. Ainsi le fils et le père se rencontrent dans les prisons israéliennes armés de patience.

Les souffrances de Mo’tassim n’ont pas pris fin après les enquêtes et les interrogations. Pendant les douze ans d’enfermement il a vu huit prisons vécu des conditions d’isolement et de provocation sans fin. Il a vécu ses souffrances dans la prison de Naplouse Janid Talmoud Chatta Asqalan Hadarim Jalbou’ et enfin la prison de Nafha dans le désert.

Et pour ses protestations continuelles contre les conditions d’emprisonnement contre le mauvais traitement des bourreaux sionistes et pour sa tentative d’évasion de la prison de Chatta en 1998 il a été isolé pendant 14 mois. Dans ces affreux mois il n’avait que le saint Coran comme compagnon et les mots d’Allah comme parole.

Privé de visites !

La privation de visites fait partie des sanctions pratiquées contre le captif Mo’tassam Maouqidi. Durant toute cette période de détention aussi longue soit-elle sa mère n’a pu lui rendre visite. Les autorités de l’occupation israélienne la cour suprême comprise font en sorte même en lui donnant une autorisation qu’elle ne puisse arriver à voir son fils. Ces autorités la prennent pour dangereuse pour la sûreté de l’Etat bien qu’elle ait plus de 64 ans ! Et bien qu’elle ne puisse marcher ayant les jambes affaiblies par l’âge !

Enfin il ne reste pour la famille de Mo’tassam qu’à espérer que son fils quitte les prisons de l’occupation israélienne dans une tractation avec les Israéliens : échanger des prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit captivé par la résistance palestinienne l’année dernière.

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