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Deuxième commémoration de la tombée en martyre du chef Ezzedine Sobhi Khalil

dimanche 18-février-2007

Gaza – CPI

Nous venons de vivre il y a quelques jours le 26 septembre plus exactement la deuxième commémoration de la tombée en martyre du cheikh Ezzedine Sobhi Cheikh Khalil chef au mouvement de la résistance islamique « Hamas ». Nous dans le Centre d’Information (CPI) lui rendons hommage en se rappelant de la vie bien active et héroïque de ce grand résistant palestinien.

Etat civil études et profession

Le cheikh Ezzedine Sobhi Cheikh Khalil est né dans le quartier d’Al-Chouja’ia à Gaza le 23 août 1962. Il était marié et père de trois enfants un garçon : Mohammed et deux filles : Hiba et Hadil.

Il fut un étudiant très actif dans le Groupe Islamique avant d’obtenir son master en sciences islamiques de l’Université Islamique de Gaza. Il a travaillé dans les pays du Golfe avant de retourner aux territoires palestiniens occupés sa patrie.

Résistance et conséquences

Déjà avant de revenir au pays le cheikh travailla déjà avec le mouvement de la résistance islamique « Hamas ». Il voulut servir son peuple par tous les moyens aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Il était un homme exemplaire silencieux et fidèle.

En travaillant avec le grand chef de la résistance Yahya Ayache il participa à la constitution de certaines cellules de résistants en Cisjordanie. Il collectait des fonds pour son mouvement. Et à l’extérieur du pays il participait à l’entraînement de certains groupes des brigades d’Al-Qassam. Toutes ces activités firent partie des accusations par les Autorités de l’occupation sioniste et pour lesquelles il fut expulsé à Marj Al-Zouhour en 1992 au Sud Liban durant la première Intifada. Et il ne fut pas avec ses collègues qui retournèrent à la bande de Gaza.

Avant ces accusations mais dans la même année Isaak Rabin le premier ministre israélien l’accusa de diriger les brigades de ‘Ezziddine Al-Qassam à Gaza.

Son arrestation

C’était à trois heures du matin un mois avant son expulsion vers le Sud du Liban raconte la femme du martyr que des Sionistes avaient investi la maison familiale. Ils étaient entrés dans la chambre à coucher même d’Ezzedine pour lui demander si c’était lui le porteur de ce nom. D’une manière courageuse et avec beaucoup d’audace il avait répondu par l’affirmative. Ils l’avaient alors arrêté. Et puis ils l’avaient condamné à six mois de cette fameuse «détention administrative».

La prise en captivité du soldat sioniste Nassim Tolidano membre des gardes frontières le 13 décembre 1992 par un groupe des brigades de ‘Ezziddine Al-Qassam mena les gouvernement sioniste à l’expulser lui et plus de 400 membres et chefs des mouvements du Hamas et du Djihad Islamique vers l’extérieur.

Une fois et pendant son arrestation il essaya jusqu’au sang de se détacher. Et puis il demanda au soldat de garde de libérer ses mains ou de lui mettre une balle dans la tête. Le soldat se trouva obliger de le faire ayant vu combien il était fort de caractère.

La première fois c’était en 1986 qu’il fut détenu pour quatre mois.

L’expulsion

Après l’enlèvement du soldat sioniste Nassim Tolidano une campagne farouche d’arrestation contre des milliers de chefs et de cadres du mouvement de la résistance islamique « le Hamas » s’engagea. Ensuite 417 résistants et chefs furent expulsés vers le Sud du Liban. Les Autorités de l’occupation sioniste croyaient qu’ils allaient partir vers d’autres pays pour y faire leur vie. Les expulsés cependant refusèrent catégoriquement cette idée. Tous dont le docteur Abdou Al-Aziz Al-Rantissi le porte-parole des expulsés les chefs Abou Osama Dokhan et Abou Hassan Cham’a insistèrent pour retourner chez eux dans leur patrie. Le cheikh Ezzedine qui en faisait partie ne put pourtant retourner à Gaza.

La tombée en martyre

C’était dans la capitale syrienne Damas que les forces de l’occupation sioniste assassinèrent le cheikh Sobhi un des chefs des brigades de ‘Ezziddine Al-Qassam en Palestine. Elles firent exploser sa voiture dans le quartier d’Al-Zahrah de cette capitale arabe.

Le mouvement du Hamas via un de ses leaders Mohammed Nazzal fit porter la responsabilité de cet assassinat à « Israël ». Nazzal qualifia l’opération comme un terrorisme d’état une tentative d’exporter ses crises vers l’extérieur. Mais « Israël » tomberait en échec à l’extérieur comme elle était tombée à l’intérieur affirma Nazzal à la chaîne satellitaire arabe Al-Jazeera.

Nazzal confirma encore une fois que cet assassinat ne ferait que renforcer la volonté de la résistance palestinienne à continuer son choix. Le fait que le ministre israélien de l’époque Isaak Rabin menaça de tuer ‘Ezzedine en le qualifiant de « tête de vipère » ce qui serait une médaille de fierté sur la poitrine de tout résistant qui n’oublie jamais sa cause.

Les services sionistes de la sécurité ne cachèrent pas d’être mouillés jusqu’au cou dans cet assassinat. Et la deuxième chaîne de télévision israélienne confirma que l’assassinat devint une nouvelle tactique appliquée contre les factions de la résistance palestinienne. D’importantes sources sionistes affirmèrent aussi au journal hébreu Yadiot Ahranot qu’ »Israël » l’avait supervisé. Pourtant « Israël » ne commenta pas officiellement l’opération même si le ministre sioniste de la sécurité intérieure de l’époque Azra montra sa jouissance de la mort d’Ezzedine dans une explosion d’une voiture à Damas le 26 septembre 2004.

Quelle marche funèbre

Des gens en masses se sont rassemblées pour constituer une marche funèbre grandiose qui parcoura les rues de la capitale syrienne Damas. Et dans la mosquée Al-Wassim la prière solennelle fut accomplie. Beaucoup de monde des amis et des personnalités politiques et militaires dont le vice-président du bureau politique du mouvement de la résistance islamique « Hamas » le docteur Mossa Abou Marzouq y participèrent.

Le cortège du cheikh ‘Ezzedine était une scène particulière d’unité nationale notamment lorsqu’il parcourut la rue Al-Yarmouk. Les drapeaux de différentes factions palestiniennes s’embrassaient. Les cris étaient uniques. Jusqu’au cimetière Al-Chohadaa (Les Martyrs) où la terre allait recevoir les dépouilles d’un martyr qui avait accompli son devoir et laissé l’étendard aux générations à venir.

Répercutions du départ d’Ezzedine dans la presse

Quasiment tous les journaux relatèrent la tombée en martyre du cheikh ‘Ezzedine Sobhi Cheikh Khalil chef dans le mouvement de la résistance islamique  » Hamas ». Le journal arabe Al-Nahar rediffusa l’avis du gouvernement syrien considérant cet assassinat comme une évolution dangereuse qui déstabiliserait la région.

De sa part le journal Al-Mostaqbal refléta une menace israélienne contre la syrie. Quant au journal Al-Nahar il refléta des avertissements américains adressés à la Syrie afin qu’elle cessât d’abriter le Hamas. Washington non seulement avertit la Syrie mais la capitale américaine refusa aussi de condamner le crime d’assassinat.

Dans le même moment le Hamas et Damas confirmèrent que des services arabes auraient contribué à cette affaire.

Finalement le Hamas promit qu’il répliquerait à l’assassinat du cheikh Khalil en le considérant comme un développement dangereux écrit le journal Al-Hayat Al-Jadida.

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