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Le martyr Salah Al-Dine Darouza Abou Al-Nour

dimanche 18-février-2007

Naplouse – spécial

L’histoire rencontra des hommes artistes dans le domaine militaire. Elle connut aussi de grands politiciens et prédicateurs qui conduisirent leur peuple vers la victoire. Toutefois sont très peu les hommes qui purent être bons dans les deux domaines à la fois. Parmi ces rares hommes se trouve le chef martyr Salah Al-Dine Darouza appelé « Abou Al-Nour » un des plus importants leaders de mouvement de la résistance islamique « Hamas » dans la ville de Naplouse.

 

 

Naissance et éducation

  Le martyr Salah Al-Dine Nour Al-Dine Rida Drouza naquit le 28/05/1964 dans la ville de Naplouse dans une famille connue par sa bonne conduite et sa piété. Et son père Nour Al-Dine Drouza était un religieux bien connu à Naplouse.

  Dès que Salah finît ses études dans les écoles de Naplouse il rejoignit la faculté des sciences et de la technologie division de la biologie à l’université de Al-Quds dans le village de Abou Diss. Et là il fonda en 1984 le Groupe Islamique dont il était son Emir.

  Lorsqu’il finit ses études universitaires en 1986 il se maria à une fille originaire de la ville de Jérusalem (Al-Quds occupée). Ils eurent six enfants.

  Abou Al-Nour l’homme

  Le chef Abou Al-Nour avait des caractères et des convictions faisant de lui un homme efficace un homme qui faisait l’évènement un homme qui préparait le terrain pour une vie meilleure. Il devint une force qui pouvait faire des miracles.

  Salah Al-Dine crut en sa religion. Il aimait le Hamas et fit tout afin que le mouvement réussisse dès les premiers jours de son déclenchement. Salah Darouza lui resta fidèle jusqu’à son dernier souffle à sa tombée en martyre.

  Il a participé dans toutes les activités conduites contre l’occupation : lancer des pierres distribuer des tracts installer des barrages et organiser et guider des manifestations.

  Un membre essentiel du comité d’urgence du Hamas était Salah dans la première Intifada. Il avait pour mission d’imprimer périodiquement les communiqués du Hamas et de les distribuer.

  Les forces de l’occupation sionistes imposaient le couvre-feu sur la ville de Naplouse. Lorsqu’elles enlevaient le couvre-feu pour une ou deux heures les gens se précipitaient pour acheter leurs besoins quotidiens. Quant à Salah il se précipitait pour imprimer et distribuer les communiqués du Hamas. Il laissait l’occupant ébahi et la population dans l’admiration. Tout le monde s’étonnait de la grande capacité du Hamas de travailler dans des pires conditions.

  Dans les prisons de l’occupation

  L’histoire de Salah avec les prisons de l’occupation sioniste a débuté en 1989. Pour ses vastes activités pendant la première intifada il a été « administrativement » arrêté et enfermé dans la prison de Al-Naqab.

  En 1990 il a encore une fois été arrêté. Puis il a été transféré d’une prison à une autre avant qu’il ne fusse expulsé avec 415 autres leaders du Hamas et du Jihad Islamique à la région de Maraj Al-Zohour au sud du Liban.

  Il est à noter que cette opération d’expulsion a été effectuée après que les brigades de Ezzidine Al-Qassam aient dirigé plusieurs dures attaques contre les sionistes dont l’enlèvement et le fait de tuer le soldat israélien Nacime Tolidano. Les brigades se sont en fait trouvées obligées de le liquider après l’entêtement des sionistes qui avaient refusé de l’échanger contre la libération de quelques captifs palestiniens.

  Un actif représentant des captifs

  Salah pendant son existence dans les prisons ou en asile offrait toutes sortes de services aux frères captifs dans les prisons sionistes. Il refusait toujours d’être un spectateur passif quelqu’un qui regarde les évènements sans réagir sous prétexte qu’il y en a d’autres qui font le nécessaire. Il prenait toujours de l’avant.

  Pour ses qualités exceptionnelles Salah était souvent le représentant des captifs devant les administrations des prisons. Il pouvait toujours tirer le maximum de profit aux détenus. Sa profonde conviction et sa connaissance parfaite de la langue hébreu l’ardaient beaucoup dans ses démarches. Il était fort. Il défiait toutes les mesures sauvages et tous les moyens de sollicitation faites par les enquêteurs et les bourreaux sionistes.

  Après l’expulsion

  Après le retour de Maraj Al-Zohour le travail politique sociale et politique ne lui suffisait plus. Il a préféré activer la résistance contre l’occupation usurpatrice. Il croyait qu’accepter l’occupation de façon très passive est un péché un grand péché fait par ceux qui vivent sous l’occupation sans ne rien faire.

  Pour cela il a commencé à travailler directement dans le domaine du Jihad et de la résistance contre l’occupation sioniste. La plus importante de ses contributions était le fait d’aider la cellule combattante qui avait enlevé le soldat sioniste Nahchoun Faxmane en 1994.

  Cette opération perpétrée par les brigades de Al-Qassam était la plus dure à supporter par le gouvernement sioniste de l’époque. Cette opération a ébranlé ce gouvernement et a beaucoup baissé le moral de ses soldats. Abou Al-Nour a payé le prix cher. Il a payé 27 mois de sa vie dans les prisons de l’occupation sioniste.

  A l’époque d’Oslo il a aussi payé le prix de ses positions politiques telles que les autres leaders du Mouvement Islamique. Il a été arrêté deux fois non par les autorités de l’occupation sioniste mais cette fois par l’autorité palestinienne. Toutefois il a quitté les prisons en étant plus déterminé que jamais à continuer dans le sentier de la résistance.

  Un homme de terrain et un homme politique

  Il est vrai que le martyr Salah Al-Dine Nour Al-Dine Rida Drouza était un homme de terrain toutefois son visage était bien connu dans la vie politique du mouvement de la résistance islamique « Hamas ». Il était son représentant dans le comité organisateur des factions dans le département de Naplouse. Pour ses positions conciliatrices il était accepté par tout le monde.

  Ses meilleurs jours étaient pendant la bénie Intifada de Al-Aqsa. Il était connu comme un chef de masse comme un chef populaire organisateur rassembleur dirigeant. Ses bonnes relations n’étaient pas seulement à l’intérieur du Hamas mais aussi avec toutes les factions et tous les groupes palestiniens.

  Les martyrs

  Le plus importants soucis du chef martyr Salah était le nombre de martyrs les larmes de leurs mères les yeux de leurs enfants poseurs de mille questions. Pourquoi on tue nos pères ? Qui nous les rendra ? Personne ne peut nous rendre justice ?…

  Salah cherchait toujours et a enfin trouvé des moudjahidin prêts à travailler et à se sacrifier. Avec eux il a réactivé la résistance dans la région. Les brigades de Al-Qassam sont devenud le leader du travail du Jihad dans la région de Naplouse au cours des dernières années. Les occupants sioniste ont perdu le sommeil. Les forces de l’occupation sionistes avaient donc placé le chef Salah Al-Dine particulièrement dans leur ligne de mir.

  Quelques mois après la tombée en martyre de Salah un de ses frères qui était dans une prison sioniste dit qu’il a entendu les enquêteurs sionistes parler de Salah en disant qu’il leur a fait du tort plus que des armées toutes entières et de grands chefs d’autres pays. Ce frère a encore plus admiré le chef martyr Salah.

  Aux cieux

  Lorsque les forces de l’occupation sionistes commencent à viser et assassiner les leaders les admirateurs de Salah lui ont conseillé de prendre toutes ses précautions. Mais son heure était arrivée et on ne pouvait rien faire. A mide le mercredi 25/07/2001 quelques avions militaires sionistes ont lancé cinq missiles sur sa voiture. Il ne reste de lui que ses pieds et ses chaussures.

  Salah est parti aux cieux auprès de son Seigneur après avoir implanter le culte du djihad et de la réistance. Des milliers de Palestiniens ont participé lors de son cortège funéraire. Son fils Nour Al-Dine junior a déjà porté son arme et a juré d’emprunter le sentier de son père le chef martyr Salah Al-Dine Nour Al-Dine Rida Drouza.

** Fin **

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