Fri 4-October-2024

Le prince des martyrs le cheikh de la Palestine et le cheikh de deux Intifada

lundi 12-février-2007

Spécial-CPI

 Aujourd’hui est un jour triste pour le peuple palestinien et pour la nation arabo-islamique. Palestine a perdu un compagnon de son chemin et un grand symbole. Aujourd’hui Palestine s’habille de l’uniforme de deuil puisqu’elle fait ses adieux au père spirituel des moudjahidin palestiniens. Nous te pleurons mais tu resteras le symbole de notre lutte et de notre djihad.

Nous te renouvelons la promesse de continuer le djihad jusqu’à la libération de la Palestine. Dors tranquillement ô notre cheikh! Tu as eu le martyre que tu avais imploré Allah pour avoir. Toutes nos félicitations d’avoir cette grande médaille. Nous implorons Allah le Tout Puissant de te compter parmi les bénis martyrs. Monte pour être auprès des Prophètes et des croyants incha’allah.

 La biographie du cheikh de la Palestine le moudjahid le prince des martyrs le fondateur du mouvement du Hamas

– Ahmed Ismaël Yacine naquit en 1938 dans le village d’Al-Djora du département d’Al-Midjdil au sud de la bande de Gaza. Il se réfugia avec sa famille dans la bande de Gaza après la guerre de l’année 1948.

– Dans sa jeunesse il eut un accident pendant qu’il faisait du sport lui causant une paralysie totale.

 – Il travailla comme instituteur de la langue arabe et de l’éducation islamique. Puis il travailla comme prêcheur et professeur dans les mosquées de Gaza. Sous l’occupation il devint le plus célèbre prêcheur de la bande de Gaza par sa forte logique et sa bravoure.

 – Il présida le centre islamique à Gaza.

 – Le cheikh Yacine fut arrêté en 1983 étant accusé de détention d’armes de la constitution d’une organisation militaire et de la provocation pour éliminer l’état hébreu. Il fut jugé par un tribunal militaire sioniste qui le condamna à une prison d’une durée de treize ans.

 – En 1985 après onze mois de détention il fut libéré dans une opération d’échange de prisonniers entre les forces de l’occupation et le front populaire pour la libération de la Palestine ( la direction générale).

 – Le cheikh Yacine forma avec un groupe d’activistes islamiques l’organisation de la résistance « Hamas » dans la bande de Gaza en 1987.

– Les forces d’occupation envahirent sa maison en fin d’août 1988 l’inspectèrent et menacèrent le cheikh de pousser sa chaise roulante à travers les frontières en l’expulsant au Liban. 

 – La nuit du 18/05/1989 les forces d’occupation arrêtèrent le cheikh Ahmed Yacine avec des centaines de membres du Hamas dans une tentative d’arrêt de la résistance armée effectuée au moyen d’attaques en armes blanche contre les soldats et les colons d’occupation ainsi que contre les traîtres.

 – Le 16/01/1991 un tribunal militaire sioniste condamna le cheikh Yacine à la perpétuité et à une durée de quinze ans. Son chef d’inculpation contenait neuf articles dont la provocation d’enlever et de tuer des soldats sionistes et de former le mouvement du Hamas et ses deux branches militaire et sécuritaire.

 – En plus de sa paralysie il soufrait de plusieurs maladies dont la cécité de l’œil droit après avoir reçu un coup lors de l’enquête une grande faiblesse de l’œil gauche l’inflammation chronique des oreilles une élégie des poumons et des maladies d’estomac. Les mauvaises conditions des son arrestation causèrent la détérioration de son état de santé et il fut transféré plusieurs fois à l’hôpital.

 – Le 13/12/1992 un groupe de combattants des brigades du martyr ‘Izziddin Al-Qassam enleva un soldat sioniste. Le groupe proposa aux sionistes de le libérer contre la libération de cheikh Yacine et un groupe de détenus dont plusieurs malades personnes âgées et des Arabes enlevés par des forces sionistes au Liban. Le gouvernement sioniste refusa l’offre et envahit le lieu de la détention du soldat. Cette invasion provoqua la mort du soldat et du chef de l’unité attaquante et la tombée en martyre du groupe résistant dans une maison du village Birnbala à proximité d’Al-Qods.

– Le mercredi 01/01/1997 il fut libéré selon un accord entre la Jordanie et l’état sioniste. La libération de cheikh Yacine se fut contre deux espions sionistes qui avaient été arrêté lors de la tentative d’assassinat du combattant Khaled Michaal le président du bureau politique du Hamas.

 La leçon du désastre

 Le combattant le prince des martyrs le cheikh Ahmed Ismaël Yacine naquit dans le village de Djora du sous-département d’Al-Midjdal deux kilomètres au nord de Gaza en 1938. Son père mourut trois ans à peine après sa naissance.

 Dans la famille de Yacine nombreux portaient le prénom d’Ahmed pour qu’il soit distinguer on le surnomma d’Ahmed Sa’da qui est le nom sa mère madame Sa’da Abdoullah Al-Habil.

 Il avait douze ans quand le désastre de 1948 se produisit. Sa famille se réfugia à Gaza avec des milliers d’autres familles palestiniennes pourchassées par les bandits sionistes.

 Le cheikh Yacine annonça quelques jours avant sa tombée en martyre qu’il apprit du désastre de 48 une leçon qui influencerait plus tard sa vie intellectuelle et politique. La leçon consiste à ne compter que sur les Palestiniens en les armant et ne pas trop compter sur les autres les pays arabes ou la communauté internationale.

 Le cheikh martyr Ahmed Yacine ajouta en parlant de cette étape-là que les armées arabes qui vinrent pour combattre l’état sioniste nous désarmèrent sous prétexte qu’il ne fallait pas d’autre force armée que les armées. Et quand ces armées furent vaincues nous n’eûmes pas d’armes pour affronter les bandits sionistes qui commettaient des massacres pour terroriser les civils. Si nos armes avaient été dans nos mains le cours des événements n’auraient pas été le même.

 Au moment de l’immigration en 1948 l’enfant Ahmed Yacine était dans sa cinquième année.

 La famille du martyr souffrit beaucoup comme la plupart des réfugiés. Il était obligé d’aller chercher les restes de la nourriture de l’armée égyptienne pour nourrir sa famille.

 Il quitta l’école pendant une année (1949 – 1950) pour travailler dans un petit restaurant afin de gagner de quoi nourrir sa famille.

 A seize ans dans un accident grave les vertèbres de son cou furent cassées pendant qu’il jouait avec un ami en 1952. Pour qu’il n’y ait de problèmes entre sa famille et celle de son ami il ne divulgua pas son nom jusqu’en 1989. 45 jours après l’accident à l’enlèvement du plâtre il découvrit qu’il vivrait le restant de sa vie paralysé.

Le cheikh martyr Ahmed Yacine finit le lycée en 1957-1958 et réussit à trouver un travail malgré son état de santé. Une grande partie de son salaire allait à sa famille.
cpi

Lien court:

Copied