1 – Le martyr le cheikh leader l’imam Ahmed Yassine.
2 – Le martyr le cheikh le leader Dr. Abdou Al-Aziz Al-Rantissi.
3 – Le martyr le cheikh le leader Salah Chahada.
4 – Le martyr le cheikh le penseur Ibrahim Al-Moqadima.
5 – Le martyr le cheikh le leader Ismaël Abou Chanab.
6 – Le martyr Adli (Baker) Hamdan.
7 – Le martyr Yasser Rizq.
8 – Le martyr Zahir Nassar.
9 – Le martyr Hossam Hamdan.
10 – Le martyr Nidal Farahat.
11 – Le martyr Ryad Abou Zayd.
12 – Le martyr Saad Al-Arabid.
13 – Le martyr Youssef Abou Hayn.
14 – Le martyr Mahmoud Abou Hayn.
15 – Le martyr Ayman Abou Hayne.
16 – Le martyr Ayad Al-Biak.
17 – Le martyr Tito Al-Bik.
18 – Le martyr Sohail No’man Abou Nahal.
19 – Le martyr Yasser Taha.
20 – Le martyr Ahmed Ichtiwi.
21 – Le martyr Abdallah Abou Aqil.
22 – Le martyr Djihad Abou Swarih.
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Le martyr Salah Chahada
Carte d’identité :
Nom : Salah Mustapha Chahada
Age : 49 ans
Résidence : Beit Hanoun – Gaza
Ville natale : Yafa
Niveau d’étude : maîtrise de service social
Etat civil : marié et père de six fille
Date de la tombée en martyre : 22/07/2002
Position dans l’organisation : fondateur et chef de l’appareil militaire du mouvement de la résistance islamique « Hamas » en Palestine.
(Il est tombé en martyre avec sa femme Layla Safira et sa fille Iman ainsi que les moudjahidin Zahir Nassar Yousser Al-Chawa. Avec lui sont aussi tombés en martyre les enfants les deux frères Ayman Mohammed et Dyana Mottar les deux enfants frères Mohammed et Sobhi Al-Hoyatti Mona Al-Hoyatti les deux fillettes Dyana et Ala’ Matter Maryam et Iman Matter et Khider Al-Sa’idi)
Salah Chahata raconte à sa femme ce qui lui était arrivé dans les prisons sionistes en disant :
« Les soldats de l’armée de l’occupation ont épilé toutes les poils de mon visage et de ma poitrine. J’ai cru qu’aucun poil ne pousserait plus. Ils m’ont arraché les ongles de mon pied et de ma main. Cependant je n’ai senti aucune douleur. Je n’ai laissé aucun gémissement sortir de moi. En fait je récitais toujours le Coran ».
Chahata est le fondateur des brigades d’Al-Qassam. C’est lui qui a créé l’idée d’invasion des colonies. C’est lui aussi qui a développé l’arme de la résistance commençant par l’obus de mortier jusqu’à l’obus anti-chars en passant par les roquettes. De ce fait il est devenu le recherché numéro un de l’armée de l’occupation. C’est le Premier ministre sioniste Ariel Sharon lui-même qui a supervisé son assassinat. Un état contre un seul homme !
Il est tombé en martyre dans un des plus horribles crimes de l’armée de l’occupation sioniste. Cette armée a perpétré le lundi 22/07/2002 dans la ville palestinienne de Gaza un massacre dans lequel quinze personnes sont tombés en martyre dont la majorité sont des enfants et des femmes.
Le début
Le martyre Chahata est né dans le village de Beit Hanoune au nord de la bande de Gaza. Il est l’aîné parmi les garçons de Mustapha Chahata après huit filles dont six avaient trouvé la mort.
Chahata n’avait pas encore quinze ans lorsqu’il a commencé à trouver des refuges pour les fugitifs. Il leur fournissait la nourriture et de quoi boire sans que son père ne le sut. Son père ne voulait pas que son garçon mette le pied sur le sentier de la résistance. Il ne voulait pas le perdre après tant d’années d’attente d’un garçon. Il lui fallait quinze ans pour qu’il ait un garçon.
Lorsque la famille Chahata a déménagée au camp de réfugiés palestiniens de Al-Chatti l’adolescent Salah a trouvé ce qu’il cherchait. Il a gagné la mosquée où il poursuivait les cours du cheikh Ahmed Yassine. L’amour de la patri et de l’Islam grandissait dans le cœur de ce jeune homme.
Quand le père inquiet n’a trouvé aucun moyen de sortir son fils du chemin du djihad il a ramené la famille au village natal : Beit Hanoune. Il a insisté à ce que son garçon gagnât l’université d’Alexandrie en Egypte. Par ailleurs Salah a rencontré un grand nombre de jeunes Palestiniens adeptes du mouvement des Frères Musulmans dont particulièrement le docteur Ahmed Al-Milih. Là la vraie vie de djihad a commencé pour le chef Salah Chahata.
Au cours de cette époque là il pratiquait le judo jusqu’à en avoir la ceinture noire.
Chahata fonctionnaire
De son retour vers la Palestine le jeune Salah a travaillé dans la direction des affaires sociales.
Suite à la mort du directeur sioniste du bureau le nouveau directeur a promis à chaque fonctionnaire qui participerait au cortège funèbre un hectare de terrain.
Au contraire de la volonté du directeur sioniste du bureau Chahata a incité tous les fonctionnaires à ne pas sortir. Dès que le directeur en a su la nouvelle il a ordonné de le punir. Chahata n’a fait que présenter sa démission. Il a dit : « C’est Allah le Tout Puissant qui satisfait nos besoins. Je ne m’abaisse jamais à vous ».
Chahata et la prison
C’est en 1984 que le martyr Chahata a connu la prison pour la première fois. Les services des renseignements sionistes l’ont arrêté en l’accusant d’être membre du mouvement des Frères Musulmans. Il est resté emprisonné durant deux ans.
En 1989 il a encore une fois été arrêté. Cette fois on l’a accusé de se diriger vers le travail militaire. Par ailleurs tous les moyens de tortures n’ont pu de lui faire donner un aveu.
Durant un an se sont poursuivis l’enquête et l’interrogation sans en tirer un aveu. Malgré cela il a été condamné à dix ans de prison ferme et à une amende. Toutefois refusant de payer l’amende il a été obligé de purger six mois de détention administrative.
Le temps a une valeur plus grande dans la prison qu’à l’extérieur
En tout le martyr a passé quatorze ans de sa vie derrière les barreaux de l’occupation. Il pensait toujours à profiter de chaque seconde de sa vie pénitentiaire. A l’encontre de tout le monde il disait : « un jour dans les prisons est équivalent à une heure à l’extérieur ».
Tous les matins après la prière de l’aube il révisait les versets coraniques et d’autres textes religieux. Puis il se mettait à pratiquer des exercices sportifs durant une heure. Il incitait ses camarades de prison à en pratiquer autant.
Le martyr le docteur Abdou Al-Aziz Al-Rantissi se rappelle de quelques souvenirs avec Salah en disant : « J’ai passé les meilleurs jours de ma vie à l’intérieur de la prison avec Chahata. C’était en 1988. Puis je l’ai rencontré une deuxième fois en 1995. Chahata était le prédicateur de la prison ainsi que le responsable d’entraînement sportif matinal. Il pratiquait avec eux des exercices très durs. Ce qui a poussé la direction à se plaindre plusieurs fois en prétendant qu’il les entraîne à des exercices militaires ».
Après la récréation quotidienne Chahata donnait des cours culturels aux captifs. Tous les détenus s’annonçaient présents dans ses cours. Par contre il donnait des cours particuliers à un groupe de détenus ayant une personnalité particulière du courage de l’audace et d’une grande capacité d’être dirigeant.
Le restant de la journée il l’a dépensé dans la lecture. Sa bibliothèque était remplie par des livres de tous les domaines : médecine social psychologie ainsi que des livres islamiques.
Le soir c’était le temps de l’actualité avant qu’une autre séance culturelle pour discuter avec les détenus des dernières actualités.
Puis il retournait à sa télévision pour suivre les programmes politiques des films et des séries policières notamment les britanniques. Il en prenait des notes et apprenait à ses camarades à en faire autant. Il voulait renforcer leur intuition et leur capacité d’analyse.
« Je l’ai retourné chez elle en pleurant »
Par cette phrase le martyr Chahata résume son histoire avec la mère du soldat sioniste Eylan Sa’soune. Elle fréquentait la prison pour demander au martyr l’endroit où se trouvait le cadavre de son fils.
Selon Mohammed un de ses amis Salah répondait aux interrogations de la mère en toute politesse et sympathie en disant : « Demandez à vos services de renseignements imbattables d’élucider son lieu ».
Il est à noter que le soldat sioniste Eylan Sa’soune a été tué en 1989 par une cellule militaire présidé par le martyr Chahata lui-même. En fait deux soldats sionistes ont été enlevés et tués par cette cellule dirigée par le martyr de l’intérieur de sa prison.
De cette histoire Chahata dit que suite à cette opération :
« c’est le général Isaq Mordokhay qui a dirigé ma torture. Il me disait : « Tu es un militaire comme moi. Ordonne à tes hommes de délivrer le cadavre du soldat Sa’soune ».
Je lui ai demandé si les moudjahidin ont livré l’arme du soldat. Il m’a répondu que oui. Je lui ai dit que c’était une erreur il ne fallait pas le faire. En fait une seule balle vaut mieux pour nous qu’un de vos soldats. Car avec une balle nous tuerons un autre soldat ».
Cheikh Ahmed Yassine parle de lui
« Un vrai chef et soldat ». Par cette phrase le fondateur du mouvement de la résistance islamique « Hamas » cheikh Ahmed Yassine qualifie le chef martyr Chahata.
Il ajoute :
« Depuis qu’il a fait son serment d’allégeance au mouvement des Frères Musulmans en 1982 il est tout de suite devenu le responsable du Nord de la bande de Gaza. En fait il aimait beaucoup son travail. Il était toujours prêt à se sacrifier. De plus il avait une personnalité particulière : direction sociale et administrative ».
Yassine affirme que Chahata a assumé la responsabilité de la filiale militaire du Hamas en 1988.
Il ajoute encore : « Chahata a réussi pendant deux ans à construire l’appareil militaire des brigades d’Al-Qassam. Il a aussi réussi par son travail d’institution à lui trouver des adeptes capables de me remplacer pendant son absence ».
Que dit de lui Abdou Al-Aziz Al-Rantissi ?
Le docteur le martyr Abdoul Al-Aziz Al-Rantissi donne son témoignage en disant :
« Chahata a pu achever beaucoup de réalisations que beaucoup d’autres n’ont pu faire dans de nombreuses années. Il a réussi à développer l’appareil militaire du mouvement du Hamas en qualité comme en quantité.
Il a aussi pu fournir au mouvement un grand nombre de jeunes. De plus il les a entraînés et équipés. En deux ans seulement il a développé l’industrie militaire humble du mouvement : obus de mortier roquettes anti-tanks. C’est à lui aussi qu’appartient l’idée d’envahir les colonies et la délivrance de l’appareil militaire de la restriction d’être en secret ».
Al-Rantissi croit que le chef Chahada a laissé derrière lui un immense vide. Néanmoins il a donné aux jeunes la chance de créer et de s’expérimenter ce qui poussera l’appareil militaire du mouvement à avancer dans les étapes à venir.
Le chef martyr Chahata et les captifs
En outre le chef Chahata n’a pas oublié l’affaire des captifs même pas un jour. Dès sa sortie de la prison il a donné un nouveau souffle à l’association de Al-Nour la lumière qui s’intéresse aux affaires des captifs et à offrir des services à leurs familles.
Il est à noter que l’association de Al-Nour est née en 1991. Le chef martyr Chahata a beaucoup œuvré pour mettre sur pied un programme qui va bien avec les besoins de familles de captifs.
Il a aussi travaillé pour désigner des chercheuses et des assistances sociales pour poursuivre les affaires des enfants et des femmes de captifs palestiniens dans les prisons sionistes. Il travaillait à les conseiller dans les affaires religieuses à organiser des activités culturelles et des activités divertissantes : camps voyages fêtes…
De plus il poursuivait les affaires des familles de martyrs pour leur offrir des aides sociales.
