Jeudi matin les prisonniers palestiniens ont fermé des sections dans toutes les prisons d’occupation dans le cadre d’une intensification des mesures visant à faire face aux décisions de l’administration pénitentiaire et du ministre sioniste extrémiste Itamar Ben Gvir et en solidarité avec le prisonnier Kayed Fasfous qui est en grève de la faim depuis 64 jours.
Le porte-parole du ministère des Prisonniers et ex-prisonniers Montasser Al-Naouq a déclaré dans des déclarations à la presse que la fermeture de sections dans toutes les prisons est un premier avertissement pour l’administration pénitentiaire en raison de l’escalade de la torture et des transferts massifs de prisonniers et le rejet des demandes du prisonnier Al-Fasfous.
Al-Naouq a déclaré que le mouvement des prisonniers a développé un programme de lutte pour faire face aux décisions de l’administration pénitentiaire expliquant que l’augmentation des mesures militantes des prisonniers dépendra de la réponse de l’administration pénitentiaire aux revendications des prisonniers.
Il a expliqué que dimanche prochain on assisterait probablement à la perturbation des contrôles de sécurité à la mise en place de sit-in dans les cours des prisons à la fermeture répétée des départements et au rejet des repas selon ce qu’approuve le Mouvement des Prisonniers.
Al-Naouq a souligné que les choses pourraient dégénérer en une grève de la faim illimitée si nécessaire ou que les prisonniers pourraient s’engager dans une confrontation physique entre les prisonniers et l’administration pénitentiaire.
Dans la nuit du 4 octobre le ministre extrémiste de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a pris d’assaut la prison de Gilboa accompagné des forces répressives qui ont maltraité les prisonniers des sections 1 et 2 ont procédé à une vaste fouille de leurs cellules et ont fermé ses sections.
Le Club des Prisonniers a averti dans une déclaration précédente que les données actuelles dans les centres de détention mettent en garde contre une forte possibilité d’escalade de la confrontation avec l’administration pénitentiaire notamment avec la poursuite des assauts contre les cellules des prisonniers les transferts arbitraires de certains d’entre eux et ignorer les revendications du prisonnier Kayed Al-Fasfous en grève depuis 64 jours en raison de graves problèmes de santé.
L’occupation continue d’arrêter environ 5 200 prisonniers palestiniens. Parmi eux se trouvent 38 femmes détenues 170 enfants mineurs et plus de 1 250 détenus en détention administrative en plus de 700 prisonniers malades.
