Jihad Taha responsable politique adjoint du Mouvement de résistance islamique « Hamas » au Liban a critiqué le fait de ne pas inclure les droits humains civils et sociaux des réfugiés palestiniens dans la déclaration ministérielle approuvée hier par le Parlement libanais.
Taha a ajouté selon « Quds Press » que « les droits de l’homme sont un facteur face aux projets sionistes car ils améliorent la vie décente des réfugiés palestiniens à la lumière de la crise que traversent les camps ».
Le Premier ministre libanais Hassan Diab a affirmé que « le gouvernement adhère aux dispositions de la constitution rejetant la réinstallation et adhère au droit au retour des Palestiniens ».
À son tour Jihad Taha a souligné: « Nous assurons à nos frères libanais que les camps palestiniens resteront attachés à l’équation de sécurité car l’intérêt de la stabilité n’est pas négociable et nécessite de protéger les camps et d’assurer leur stabilité ».
« Nous espérons que le nouveau gouvernement libanais appliquera le document libano-palestinien issu du comité de dialogue pour régler les problèmes palestiniens » a poursuivi Taha tout en insistant sur les efforts et mesures bilatérales palestino-libanais pour le rejet décisif du prétendu « accord du siècle » et ses répercussions dans la région.
Le dirigeant au Hamas a ajouté : « Nous assurons nos frères au Liban que nous rejetons tous les appels à la réinstallation et tous les projets qui entrent dans cette affaire en particulier à la lumière des discussions sur l’accord du siècle et ses objectifs et soyez assurés que nous ne sommes pas disposés à accepter des projets ici ou là et nous travaillons pour préserver l’identité nationale palestinienne jusqu’au retour à notre patrie (Palestine) ».