Vendredi le prisonnier Maher Al-Akhras poursuit sa grève de la faim ouverte pour la 96e journée consécutive rejetant sa détention administrative au milieu d’une grave détérioration de son état de santé.
La Cour suprême israélienne a rejeté jeudi la demande de l’avocat du prisonnier de le libérer et de le transférer dans un hôpital palestinien. Qadoura Fares le chef de la Société des prisonniers a considéré la décision du tribunal comme une décision d’exécution contre le détenu au vu de la gravité de son état de santé.
Le 23 septembre 2020 la Cour israélienne a rendu une décision de geler la détention administrative d’Akhras dans le but de briser sa grève. Cependant avant une semaine les autorités d’occupation israéliennes ont annulé la décision.
Akhras est détenu à l’hôpital israélien de Kaplan et souffre de douleurs sévères sur tout le corps de crampes fréquentes d’une perte de conscience de difficultés à bouger d’une vision trouble et d’une faible audition. De plus il souffre d’essoufflement qui est le symptôme le plus important qui s’est récemment aggravé.
Akhras 49 ans de la ville de Silat al-Dhahr à Djénine est marié et père de six enfants et travaillait dans l’agriculture avant son arrestation. Il a été arrêté plusieurs fois depuis 1989 et a passé environ 4 ans dans les prisons d’occupation au total.
L’armée israélienne a arrêté Akhras le 27/07/2020 et l’occupation a ordonné sa détention administrative pendant quatre mois. Il a déclaré une grève de la faim dès le premier jour de son arrestation.
Les militants ont lancé une pétition électronique appelant à la collecte de signatures pour demander à l’occupation de libérer Akhras.
Ils ont lancé leur campagne en ligne sous les hashtags # Sauvez-Maher-Al-Akhras et # liberté-pour-Maher-Al-Akhras.
Ils ont publié un lien vers la campagne publique appelant à la libération immédiate du prisonnier https://freemaheralakhras.com.
