Le Centre palestinien d’études sur les prisonniers a confirmé que 4 500 palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation ont besoin de toutes les formes de soutien et de solidarité arabes et internationaux à la lumière des conditions d’oppression auxquelles ils sont exposés et des graves violations qui mettent leur vie en danger.
Le Centre Palestine a déclaré dans un rapport à l’occasion de l’anniversaire de la Journée des prisonniers palestiniens qui a lieu le 17 avril que soutenir les prisonniers est un devoir national éthique humanitaire et religieux rappelant les sacrifices des prisonniers en faveur de la dignité de notre peuple et la restauration de son caractère sacré.
Le chercheur Riad Al-Ashqar directeur du Centre a considéré le 17 avril comme une journée nationale pour honorer les prisonniers et leurs sacrifices les honorer et soutenir ainsi que leurs familles une journée pour unir les efforts pour soutenir leur droit à la liberté une journée pour honorer leurs martyrs qui se sont levés derrière les barreaux au cours de cette honorable marche.
Al-Ashqar a souligné que l’occupation a arrêté près d’un million de Palestiniens depuis 1967 ce qui signifie que plus de 25% des Palestiniens dans les territoires occupés ont été touchés par l’amertume de la détention et ces arrestations ne font pas de distinction entre un enfant ou une femme ou entre un vieux et un jeune homme jusqu’à ce qu’elle a touché les députés de responsables de l’action sociale et politique de patients et de journalistes d’universitaires et de personnes âgées.
Al-Ashqar a ajouté que 4500 patients sont encores incarcérés par les autorités d’occupation dont 40 prisonnières 140 enfants 10 représentants du Conseil législatif palestinien et 543 prisonniers qui ont été condamnés à la réclusion à perpétuité pour une ou plusieurs fois tandis que 440 prisonniers ont été arrêtés en vertu de la loi sur la détention administrative.
Il a poursuivi en disant que 700 prisonniers souffrent de diverses maladies et qu’un certain nombre d’entre eux souffrent de maladies graves telles que le cancer l’insuffisance rénale et des faiblesses. Tandis que 62 de doyens des prisonniers ont passé plus de 20 ans dans les prisons de l’occupation 25 d’entre eux ont été détenus avant 1994 et 48 prisonniers qui ont été libérés dans le cadre de l’accord « Wafa Al-Ahrar » (fidélité des Libres » en 2011) sont encore incarcérés dans des conditions difficiles.
Al-Ashqar a condamné la politique de négligence médicale d’harcèlement d’abus de torture et d’isolement indiquant que l’occupation contrevenait à toutes les conventions internationales relatives aux droits de l’homme et pratiquait toutes les méthodes de torture et de harcèlement contre les prisonniers depuis les coups la suspension et l’étranglement et parfois à mort comme cela s’est produit avec des dizaines de prisonniers Les prisons se sont transformées en cimetières dans lesquels les prisonniers sont enterrés vivants avec des espaces étroits la faible lumière l’humidité l’odeur de moisi qui remplit l’endroit et même la couleur sombre des murs.
Il a également appelé la communauté internationale et ses institutions humanitaires et politiques à assumer leurs responsabilités juridiques et morales à l’égard des crimes auxquels les prisonniers sont exposés à travailler avec acharnement pour faire pression sur l’occupation afin qu’elle mette fin à ses crimes contre eux en particulier les arrestations en série et de l’obliger à respecter les droits des prisonniers et mettre fin aux attaques féroces contre eux.
