Le Bloc Changement et réforme a déclaré que ce qui se passe dans le quartier de Cheikh Jarrah est un crime israélien organisé visant l’identité palestinienne et la présence palestinienne à travers le déplacement de ses résidents dans le but de vider la ville de Jérusalem occupée de ses habitants autochtones au profit des colons sionistes.
Dans un communiqué publié par son porte-parole le député Moushir Al-Masri le bloc a confirmé que ce crime fait partie de la série de judaïsation de Jérusalem et de profanation des lieux saints à leur tête la mosquée Al-Aqsa en liquidant la question de Jérusalem et en la retirant du cercle du conflit.
» Ce défi impose une vision nationale commune et une action sur différents fronts pour soutenir notre peuple à Jérusalem et le soutenir et se tenir à ses côtés pour contrecarrer ces plans sionistes et travailler à renforcer les fondements de la fermeté par tous les moyens pour notre peuple de Jérusalem pour mettre fin à cette arrogance israélienne et enraciner leur présence en tant que gardiens de la ville sainte » a-t-il poursuivi.
Il a souligné que la poursuite de l’occupation avec cette méthode de déplacement de notre peuple dans la ville de Jérusalem consiste à jouer avec le feu et à franchir toutes les lignes rouges. Notre peuple ne peut rester les bras croisés face à ce crime odieux.
Les 500 habitants de Jérusalem vivant dans 28 maisons du quartier sont menacés de déplacement en faveur d’associations de colons après des années de procès avec les tribunaux d’occupation qui ont récemment rendu un jugement en défaveur de 7 familles palestiniennes malgré le fait que les habitants du quartier sont les véritables propriétaires légaux des terrains.
Les groupes de colons prétendent qu’ils « possédaient le terrain sur lequel les maisons palestiniennes ont été construites depuis avant 1948 » une affirmation que les habitants réfutent.
Samedi soir de nombreux militants des jérusalémites et des palestiniens de territoires occupés en 1948 ont commencé à se rassembler à Cheikh Jarrah pour défendre les quatre maisons menacées d’expulsion au profit des colons.
