Le Club des prisonniers palestiniens a confirmé que le prisonnier Muhammad Al-Halabi (43 ans) originaire de la bande de Gaza est entré dans sa sixième année consécutive dans les prisons de l’occupation.
L’occupation a condamné Al-Halabi à cinq années de prison ferme et 162 procès ont été tenus pour lui à ce jour et se poursuivent en plus d’une série de pressions énormes exercées sur lui et son avocat.
Le Club des Prisonniers a indiqué qu’une audience s’était tenue pour le prisonnier le 5 mai dernier au cours de laquelle le juge avait décidé de fixer une date pour une nouvelle audience le 23 juin.
Il a expliqué que les tribunaux de l’occupation continuent de comploter et de consolider les violations contre le prisonnier Halabi et tous les détenus à travers une série de politiques systématiques. Il n’a été autorisé à parler que 30 minutes avec beaucoup de pression et de restrictions.
Le Club a réaffirmé que ce qui se passe dans l’affaire du prisonnier d’Al-Halabi constitue une menace pour le sort des droits de l’homme et du travail humanitaire y compris les détails du processus clair d’intimidation des institutions des droits de l’homme en Palestine. Il a appelé les institutions internationales des droits humains à faire sérieusement pression sur l’occupation pour qu’elle libère immédiatement le prisonnier Halabi.
Il est à noter qu’Al-Halabi était le directeur de la Fondation « World Vision » et a récemment obtenu un doctorat avec mention d’une institution universitaire en Allemagne pour son travail humanitaire.
Al-Halabi a été arrêté le 15 juin 2016 et a été soumis à un interrogatoire violent et à des tortures physiques et psychologiques qui ont duré 52 jours. Il a également été privé de rencontrer son avocat dans le but de faire pression sur lui et d’extorquer ses aveux et il souffre toujours des effets de la torture. Il a perdu 50% de son ouïe à cause de la torture.
Il est à noter qu’Al-Halabi est marié et père de cinq enfants et plusieurs organismes internationaux ont demandé sa libération notamment le Rapporteur spécial pour les droits de l’homme Michael Link et le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres en plus de parlementaires d’Australie et du Canada.