La police d’occupation israélienne a reconnu son grand échec face aux manifestations palestiniennes qui ont eu lieu dans les villes occupées de l’intérieur occupé en 1948 lors de la dernière bataille de l’épée de Jérusalem en mai dernier.
Aujourd’hui jeudi le journal Yedioth Aharonoth a publié une partie des résultats de l’enquête interne menée par la police d’occupation sur les événements de l’Intifada de Saif Al-Quds (épée de Jérusalem) dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Selon le journal hébreu lors des affrontements toutes les forces de police régulières ainsi que les forces de réserve ont été appelées mais elles n’ont pas pu contrôler les événements.
« Les policiers ont demandé à l’armée d’occupation d’intervenir car ils sentaient qu’ils allaient s’effondrer devant l’intensité des manifestations mais d’un point de vue juridique l’armée ne peut pas intervenir donc des unités des gardes-frontières ont été convoquées » a-t-elle poursuivi.
Selon les résultats de l’enquête les forces de l’ordre se seraient effondrées en 4 jours si les affrontements se poursuivaient au même rythme en raison du manque d’armes et d’équipements suffisants ainsi que de leur réticence à un tel scénario ce qui les a poussées à acheter du matériel des millions de shekels pour une période suffisante pour des affrontements qui peuvent durer près d’un mois.
Le journal a déclaré que les affrontements à l’intérieur des territoires occupés en 1948 étaient les plus violents par rapport aux soulèvements précédents et la police a atteint un point d’incapacité à y faire face.
