En octobre dernier dans un précédent judiciaire pour la première fois depuis l’occupation de la mosquée Al-Aqsa les intrus sionistes ont été autorisés de profaner la mosquée Al-Aqsa d’y effectuer des « prières silencieuses » là où le soi-disant tribunal d’instance israélien à Jérusalem a statué que les Juifs ont le droit d’accomplir une prière « silencieuse » à l’intérieur d’Al-Aqsa. Il a estimé que la prière silencieuse « ne peut pas être interprétée comme un acte criminel » et cela se produisait en fait quotidiennement à l’intérieur d’Al-Aqsa pendant des mois.
Le ministère des Awqaf a déclaré dans son rapport mensuel publié aujourd’hui lundi (1-11) que le danger de permettre aux Juifs de « prier en silence » dans les cours d’Al-Aqsa réside dans la légitimation de la prière juive par une décision légalement protégée qui est un pas avancé pour imposer son hégémonie sur la mosquée bénie en application de la division temporelle et spatiale dans ses cours. La décision est agressive envers Al-Aqsa et tous les musulmans du monde.
Le rapport a suivi la profanation de la mosquée Al-Aqsa à 22 reprises en octobre dernier et des dizaines d’appels extrémistes des soi-disant groupes du Temple pour mettre en œuvre la décision tandis que l’École religieuse du soi-disant » Mont du Temple » a appelé à intensifier les incursions de masses.
Dans les tentatives inlassables des autorités occupantes de modifier le statu quo arabo-islamique de la ville sainte et sa mosquée bénie Al-Aqsa ont commencé la restauration d’une synagogue située à 250 mètres à l’ouest de la mosquée après des décennies de son établissement en terre islamique dans le quartier d’honneur « Haret Al-Sharaf » dans la vieille ville de Jérusalem.
En condamnant la profanation du cimetière d’Al-Yossoufia à Jérusalem par les troupeaux de la municipalité de l’occupation dans la ville sainte en mépris des morts des martyrs et des sentiments de musulmans au monde entier Hussam Abu Al-Rab a mis en garde contre le danger de légitimer les prières silencieuses les considérant comme une étape avancée de l’attaque agressive et profanatrice contre la mosquée Al-Aqsa ainsi qu’une agression flagrante et une étape sur la voie de sa division dans le temps et l’espace.
