Khalil al-Hayya chef du Bureau des relations arabes et islamiques du Hamas a déclaré que l’occupation israélienne ne laissait aucun moyen de libérer les prisonniers sauf de pousser la résistance à kidnapper des soldats israéliens et de les échanger contre des prisonniers.
Al-Hayya a ajouté lors d’une interview sur Al-Jazeera Mubasher lundi soir : « Nous séparons le dossier de l’échange de prisonniers et le dossier du cessez-le-feu de la reconstruction et du siège de Gaza nous avons dit à toutes les parties et médiateurs qu’on ne peut pas relier ces dossiers l’un à l’autre.
» Si la mosquée Al-Aqsa ou Sheikh Jarrah ou les prisonniers en grève de la faim sont touchés ou si l’un d’entre eux est tué cela signifie que la région va vers une nouvelle confrontation » a-t-il poursuivi.
Il a souligné que l’idée d’un cessez-le-feu ne nous a pas été présentée depuis longtemps. Cette idée est souhaitée par l’occupation. La relation entre nous et l’occupation est une relation de résistance tant qu’elle existe sur notre terre.
Le leader au Hamas a souligné qu’un cessez-le-feu à long terme nécessite un accord politique complet sur la création d’un État et le retour des réfugiés etc. Il ne peut pas donner cela en échange de la construction et du siège.
Concernant la réunion de la direction du mouvement au Caire il a souligné qu’elle était importante au cours de laquelle les questions stratégiques et les dossiers importants ont été soulevés et convenus sur les déterminants et les orientations d’action au cours de ce cycle électoral.
En outre Khalil Al-Hayya a affirmé que l’ennemi occupant israélien continue d’entraver tous les efforts qui devraient contribuer à un échange de prisonniers soulignant que la résistance est prête à aller de l’avant et dès que possible à signer cet accord mais l’occupation doit être prête à en payer le prix.
En insistant sur le consensus national et le partenariat Al-Hayya a appelé à la réorganisation des institutions nationales à leur tête l’Organisation de la libération de la Palestine afin qu’elle puisse inclure l’ensemble palestinien et se mettre d’accord sur un programme politique commun et l’adoption des mécanismes unifiés pour faire face à l’occupation
