Un rapport publié par le Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient met en garde contre une approche fragmentée face aux défis politiques économiques et sécuritaires actuels en Palestine occupée car il perpétue un cycle continu de « gestion de crise ».
Le rapport récemment publié qui sera présenté lors de la prochaine réunion du Comité de liaison (AHLC) dans la capitale norvégienne Oslo le 17 novembre souligne « le besoin urgent de faire face à la crise économique et financière actuelle à laquelle l’Autorité et le peuple palestiniens sont confrontés et appelle à une « réponse coordonnée et une solution intégrée à cette situation de plus en plus dangereuse. »
Le nouveau rapport a qualifié la situation économique et financière de la Palestine occupée de « terrible » soulignant une forte baisse par habitant en 2020 après des années de stagnation économique en Cisjordanie .
Il a souligné que l’économie de la bande de Gaza s’est détériorée depuis plusieurs décennies et que le taux de chômage est toujours élevé en particulier chez les femmes.
« Il est difficile pour l’Autorité palestinienne de couvrir des dépenses minimales ainsi que de faire des investissements critiques dans l’économie et le peuple palestiniens » a déclaré le coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix Tor Wencesland.
Le Coordonnateur des Nations Unies a averti que « la situation en Palestine occupée reste extrêmement fragile » appelant à « prendre davantage de mesures pour désamorcer les tensions à Jérusalem et maintenir la cessation des hostilités à Gaza les activités de colonisation et la violence liée aux colons les démolitions et les expulsions les opérations de sécurité israéliennes dans la zone A qui continuent de saper l’Autorité palestinienne les institutions et les perspectives d’une solution à deux États ».
Enfin il a appelé à adopter des procédures et mesures concrètes et efficaces pour atténuer la souffrance et la crise du peuple palestinien dans les territoires occupés et aider à relancer le soutien des donateurs internationaux et de nouvelles sources de financement public et privé.
