Dimanche soir les autorités d’occupation israéliennes ont donné l’ordre de démolir le domicile de l’auteur de l’attaque à Jérusalem le martyr Fadi Abu Shkhedem qui a eu lieu le 21 novembre.
Les médias hébreux ont rapporté que les autorités d’occupation ont informé la famille du martyr Abu Shkhaydam de la démolition de leur maison et leur ont donné une semaine pour faire appel de la décision.
Le 7 décembre les forces d’occupation ont pris les mesures de la maison d’Abu Shkhaydam en vue de sa démolition.
Le 23 novembre ces forces ont pris d’assaut la maison d’Abou Shkhaydam et ont enlevé les banderoles et les photos du martyr accrochées devant sa maison qui ont été accrochées par les habitants du quartier.
Les forces d’occupation israéliennes pratiquent diverses formes d’arrogance contre la famille du martyr Abu Shkhaydam depuis qu’il a tué un soldat et blessé 3 autres.
Les forces d’occupation et les services de renseignement n’ont pas laissé les membres de la famille tranquilles. Ils ont exercé des pressions psychologiques sur eux en guise de représailles contre l’héroïsme de leur père.
Abu Shkhaydam (42 ans) est un ancien détenu libéré des prisons de l’occupation. Il est titulaire d’une maîtrise en droit islamique. Il travaille comme éducateur et professeur d’éducation islamique à l’école Rashidiya de Jérusalem.
Il est considéré comme l’un des pionniers et cheikhs de la bienheureuse mosquée Al-Aqsa et l’une des figures éminentes stationnées dans ses cours. Il a également travaillé comme prédicateur pour un certain nombre de mosquées de la ville de Jérusalem en plus d’être l’un des des notables personnalités et dirigeants du Hamas dans le camp de Shuafat.
Il est à noter que les autorités d’occupation appliquent ce qu’on appelle une « politique de punition collective » contre les familles des auteurs des opérations en démolissant leurs maisons dans une tentative avortée d’éliminer la résistance palestinienne.
Depuis le déclenchement de l’Intifada Al-Aqsa en 2000 les autorités d’occupation ont démoli des centaines de maisons pour ceux qui ont commis les attaques ou ceux soupçonnés de le faire.
