Aujourd’hui lundi (24-1) le gouvernement d’occupation israélien a décidé d’allouer 10 millions de shekels (32 millions de dollars) sous le nom de « reconstruction de sites archéologiques » en Cisjordanie occupée et dans la vallée du Jourdain au titre desquels se trouvent des projets de Judaïsation et vol du patrimoine et des sites historiques palestiniens selon les observateurs.
La chaîne hébraïque n° 7 a indiqué que le soi-disant ministère de « Jérusalem et du Patrimoine » a alloué ces sommes sous prétexte de « lutter contre la destruction par les Palestiniens des sites historiques israéliens ».
Parmi les lieux qui seront juifs – selon la chaîne hébreu – se trouve le site de Sebastia au nord de Naplouse (dans le nord de la Cisjordanie) pour lequel 5 millions de shekels (16 million de dollars) seront alloués en plus d’allouer 25 millions shekels (800 000 dollars) aux fins de financer le suivi par l’administration civile israélienne (appartenant à l’armée d’occupation) en Cisjordanie des sites archéologiques et d’empêcher leur sabotage.
15 million de shekels supplémentaires (483 000 dollars) seront transférés au cours 2022 pour des travaux de restauration sur un site archéologique près de Jéricho située à l’est et 1 million de shekels (322 000 dollars) seront alloués pour une enquête de recherche de sites patrimoniaux dans le sud-ouest de la Cisjordanie.
Le soi-disant ministre de Jérusalem et du Patrimoine Ze’ev Elkin s’est engagé à combattre le contrôle des sites archéologiques en Cisjordanie en référence à l’intention de l’occupation de les saisir et de les judaïser.
Il convient de noter que l’occupation vise à voler des antiquités palestiniennes qui englobent un héritage et une histoire remontant à des milliers d’années. Falsifier l’histoire en la forgeant et en lui donnant un caractère juif pour servir la version sioniste de l’occupation de la Palestine selon les spécialistes palestiniens.
L’Autorité palestinienne a accusé à plusieurs reprises l’occupation israélienne de voler des antiquités en Cisjordanie se référant à cet égard au droit international et à la Convention de La Haye qui interdisent à la puissance occupante de transférer des antiquités des objets de collection ou des découvertes archéologiques en dehors du territoire occupé ou de fouiller et mener des recherches patrimoines dans les territoires occupés.