La ministre palestinienne de la Santé Mai Al-Kila a annoncé que le 6 février prochain pourrait être le pic de la vague Coronavirus actuelle sur la base de statistiques et d’estimations de la situation épidémiologique en Palestine occupée.
Al-Kaila a déclaré dans une interview à la radio officielle ce mardi (25-1) que « ces scénarios de l’Institut technique de Washington et de l’Organisation mondiale de la santé sont très importants pour faire des prédictions sur les conditions épidémiologiques alors que nous envoyons le nombre d’infections quotidiennes et de tests positifs et ils présentent leurs attentes concernant la situation épidémiologique à venir ».
Elle a souligné que « la courbe épidémiologique en Palestine est en hausse et la plupart des cas sont infectés par le variant Omicron à propagation rapide » notant que « la préoccupation est l’augmentation du nombre de tests positifs puisqu’ils ont atteint 266 % en Cisjordanie et 35 % dans la bande de Gaza. »
Al-Kaila a déclaré que « le nombre d’infections par le variant Omicron en Cisjordanie est de 698 » soulignant que « quand ce variant affecte les enfants et les vaccinés les symptômes sont bénins ».
Elle a souligné que « la demande de tests est grande de sorte que les heures de travail des centres d’examen ont été prolongées jusqu’à dix-huit heures au lieu de quinze heures ».
Elle a toutefois ajouté que la demande de vaccins contre le coronavirus est « lente » et que « les citoyens doivent recevoir le vaccin pour se protéger » soulignant que le ministère de la Santé dispose d’un nombre suffisant de vaccins.
