Environ 500 détenus administratifs continuent leur boycott des tribunaux d’occupation israéliens sous le slogan « Notre décision est la liberté » pour le 105e jour consécutif dans le cadre de leur rejet de la politique de détention administrative.
Début janvier dernier les détenus administratifs avaient pris une position collective déclarant un boycott global et définitif de toutes les procédures judiciaires liées à la détention administrative (révision judiciaire appel suprême).
La détention administrative est une détention sans inculpation ni jugement et sans permettre au détenu ou à son avocat d’inspecter les preuves en violation claire et explicite des dispositions du droit international humanitaire. L’entité occupante est le seul gouvernement au monde à pratiquer cette détention.
Les autorités d’occupation et les administrations pénitentiaires affirment que les détenus administratifs ont des dossiers secrets qui ne peuvent jamais être révélés de sorte que le détenu ne connaît pas la durée de sa peine ni les charges retenues contre lui.
Le détenu administratif est souvent soumis au renouvellement de la période de détention plus d’une fois pour une période de trois mois six mois ou huit et parfois elle peut atteindre une année complète et dans certains cas elle a atteint sept ans comme dans le cas du combattant Ali Al-Jamal.
Plus de 4500 palestiniens sont détenus dans les prisons d’occupation dont 31 femmes environ 180 enfants et 550 détenus administratifs.