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A Gaza le blocus ôtera la vie de plus 1200 malades à tout moment

lundi 7-avril-2008

Dans la bande de Gaza des centaines de malades attendent que leurs noms soient sur les listes des morts. Le blocus imposé depuis quelque dix mois par les forces de l’occupation israélienne continue à y faire des ravages surtout dans le domaine de la santé.

Khaled Radi porte-parole du ministère palestinien de la santé dans le cabinet dirigé par Ismaël Haniyeh affirme que le nombre de malades est en augmentation. L’occupation israélienne interdit aux malades de voyager à l’étranger pour recevoir le soin dont ils ont besoin. Elle interdit l’entrée des médicaments… En effet le domaine de la santé est le plus visé par le siège.

Catastrophe sanitaire

Dans une interview donnée à l’envoyé de notre centre CPI mercredi dernier le 2 avril Khaled Radi a exhorté le monde entier à régir de façon urgente pour empêcher qu’une catastrophe sanitaire immédiate arrive dans la bande de Gaza à cause des agissements de l’occupation israélienne.

Le nombre de malades dont le blocus ôte la vie est en augmentation constante. Jusqu’à ce moment nous avons 121 malades qui sont tombés en martyre victimes de cet injuste blocus.

Tout silence de toute institution quelle qu’elle soit est considéré comme une participation directe à ce crime. Effectivement dit le porte-parole tout silence donnera à l’occupation toute la liberté qu’elle cherche dans son blocus dans l’interdiction de l’entrée de médicaments…

Des enfants

Parmi les 121 martyrs se trouvent 35 enfants. Ils sont morts parce que l’occupation israélienne leur avait interdit de voyager pour le soin qui leur était nécessaire.

Il y a 1220 malades qui ont des soucis au niveau du cœur ou qui ont un cancer répartis sur les hôpitaux d’Al-Chifaa Al-Nasr et de l’hôpital européen. Et par ses mesures l’occupant veut tuer un maximum de personnes d’entre le peuple palestinien dont surtout les malades pour casser leur volonté.

Parmi les enfants victimes se trouve Abd Khawatter. Il a perdu la vie à trois ans seulement. Ibrahim Az-Zine a rendu l’âme à huit ans.

Et un nourrisson a quitté le monde à deux semaines seulement. Un autre bébé aura le même destin si l’occupant ne permet pas son transfert à l’étranger.

Un appel de détresse

Cette détérioration de la situation sanitaire de la bande de Gaza a poussé le ministère de la santé à lancer un appel de détresse au monde entier dans un communiqué de presse. Notre Centre Palestinien d’Informations en a reçu une copie.

Le communiqué souligne la continuation de la politique agressive de l’occupation israélienne contre la bande de Gaza. Fermeture des points de passage. Interdiction de l’entrée de médicaments de nourriture pour enfants d’équipements médicaux. Interdiction de voyager pour recevoir le soin adéquat…

Tous les services de santé sont sur le point de s’écrouler insiste le communiqué. Le blocus et les agressions incessantes de l’occupant israélien sont venus au bout de la capacité du ministère de la santé palestinien déjà si limitée.

Le monde entier ses institutions ses organisations sont appelés à assumer leurs responsabilités. Plus de 120 malades ont perdu la vie. Des milliers d’autres attendent leur tour. Tout le domaine de la santé est en péril.

La coupure systématique d’électricité et de carburant ne fait qu’empirer la situation. Tous les services en pâtissent. Les générateurs locaux avancent vite vers leur fin de vie à force de travailler pour compenser cette coupure. Les ambulances et tous les engins de la santé n’arrivent pas à assumer leurs rôles.

Les mesures de l’occupant israélien et le silence mondial transformeront bientôt Gaza en une tombe collective avertit le communiqué.

Pas plus tard que mardi dernier la mort a frappé deux autres malades d’entre les habitants de Gaza. L’occupant leur avait interdit le voyage. Ainsi le nombre de malades tués par le blocus dépasse les 121 personnes sans parler de ceux que le manque de médicaments assassine.

En somme dans la bande de Gaza la mort n’est plus un fantôme. La mort est désormais une réalité qui pourra y frapper tout un chacun à tout moment.

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