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Washington et lUnion européenne rejettent la décision de loccupation dévacuer la zone de Massafer Yatta

mardi 10-mai-2022

Le porte-parole du département d’Etat américain Ned Price a déclaré que son gouvernement s’opposait à l’évacuation de la zone de Masafer Yatta par les forces armées d’occupation israéliennes.

Concernant la décision du tribunal israélien du 4 mai approuvant l’expulsion forcée d’environ 1 300 Palestiniens de Masafer Yatta Price a déclaré : « Nous sommes conscients de cette affaire et la suivons de près. Nous pensons qu’il est essentiel que toutes les parties s’abstiennent de prendre des mesures qui exacerbent les tensions et qui sapent les efforts pour faire avancer une solution négociée à deux États et cela inclut certainement les expulsions. »

Un responsable de l’ONU et une organisation israélienne des droits de l’homme ont condamné le feu vert de la Cour suprême israélienne pour évacuer les habitants de Masafer Yatta dans le sud de la Cisjordanie.

La coordonnatrice humanitaire des Nations unies dans le territoire palestinien occupé Lynne Hastings a déclaré dans un communiqué : « Le 4 mai la Cour suprême israélienne a rejeté les requêtes contre les ordres d’expulsion des habitants de Masafer Yatta en Cisjordanie occupée affectant plus de 1 000 Palestiniens dont 500 enfants. En Cisjordanie occupée l’expulsion des résidents est autorisée ; comme toutes les voies légales locales ont été épuisées la communauté est désormais sans protection et risque un déplacement imminent ».

Pour sa part l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme B’Tselem a déclaré : « Après plus de 20 ans la Cour suprême a décidé qu’il est légal d’expulser des centaines de personnes de leurs maisons pour attribuer la terre sur laquelle elles vivent aux Juifs ainsi le tribunal a-t-il prouvé une fois de plus que la réalité sous l’occupation ne peut attendre de justice ». 

Dans un communiqué l’Union européenne a appelé à mettre fin aux démolitions et aux expulsions conformément à ses obligations en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme notant que la création d’une zone de tir ne pouvait être considérée comme une « raison militaire inévitable » du transfert de la population sous occupation l’estimant comme une violation flagrante du droit international et une menace affectant la solution de paix à deux États.

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