L’Organisation des Nations Unis a renouvelé ses appels à mener une enquête globale sur la mort de la journaliste palestino-américaine de la chaine Al-Jazeera Shireen Abu Akleh et ce 100 jours après son assassinat.
Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New-York Farhan Haq vice-porte parole du secrétaire général de l’organisation onusienne a assuré que la position des Nations Unies n’a pas changé quant à l’affaire du meurtre de Shireen Abu Akleh.
« Nous voulons ouvrir une enquête globale de sorte que les auteurs répondent de leurs actes » a ajouté Farhan Haq avant de réagir à une question si l’ONU soutient l’ouverture d’une enquête par la Cour pénale internationale en assurant que son organisation soutient « toutes les enquêtes qui seront acceptées par les différentes parties concernées. »
Le 11 mai dernier les forces israéliennes avaient tué par une balle explosive la journaliste palestinienne Abu Akleh alors qu’elle assurait un reportage pour la chaine al-Jazeera dans la ville de Jénine en Cisjordanie occupée.
Au moment du tir israélien Abu Akleh portait un gilet de presse et une casque mais la balle meurtrière avait percé la casque pour s’installer dans sa tête.
Malgré sa nationalité américaine et les appels de la famille de la journaliste d’al-Jazeera au ministre des affaires étrangères américain Antony Blinken qu’elle avait rencontré le mois dernier les Etats Unis refusent encore le maintien d’une enquête internationale et exerce une douce pression sur son allié israélien pour dévoiler le meurtre et les circonstances de ce crime.
