Aujourd’hui dimanche 30 prisonniers du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ont entamé une grève de la faim illimitée en refus de leur détention administrative arbitraire dans les prisons d’occupation.
« La grève vient comme une nouvelle étape de pression afin d’extraire leur vie des dents du geôlier israélien » a déclaré le FPLP dans un communiqué de presse s’attendant à ce que les 30 prisonniers rejoignent les 30 nouveaux groupes dans les prochains jours.
Le communiqué indiquait que « l’administration pénitentiaire israélienne dans le cadre de l’attaque de cette étape essaie de communiquer avec les prisonniers administratifs afin de leur faire une offre mais il y a une adhésion claire des prisonniers à leurs demandes de mettre fin à leur détention administrative. »
Au début du mois de janvier dernier près de 500 prisonniers administratifs ont entamé un boycott complet et définitif de toutes les procédures de la justice d’occupation liées à la détention administrative (révision judiciaire appel et cour suprême).
La détention administrative est une arrestation sans inculpation ni jugement et sans permettre au détenu ou à son avocat d’inspecter les éléments de preuve en violation claire et explicite des dispositions du droit international humanitaire de sorte qu’Israël est la seule partie au monde qui pratique cette politique injuste.
Les autorités d’occupation affirment que les détenus administratifs ont des « dossiers secrets » qui ne peuvent jamais être révélés de sorte que le détenu ne connaît pas la durée de sa peine ni les charges retenues contre lui.
Le nombre total de prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons d’occupation jusqu’à la fin du mois d’août dernier a atteint environ 4 650 dont 32 femmes 180 enfants et environ 743 détenus administratifs selon les institutions concernées par les affaires des prisonniers.
