Un centre palestinien des droits de l’homme chargé des affaires des prisonniers palestiniens a déclaré qu’il avait suivi 100 arrestations depuis le début du Ramadan dont 18 enfants et quatre femmes.
Le Centre d’études des prisonniers palestiniens a annoncé jeudi dans un communiqué que les forces d’occupation israéliennes poursuivaient leurs incursions dans les zones palestiniennes en particulier dans les villes et villages de Cisjordanie et de Jérusalem occupées ainsi que lors de campagne de raids et fouilles dans des maisons en arrêtant notamment des femmes et des enfants des mineurs des ex-prisonniers libérés des pêcheurs et d’autres catégories du peuple palestinien.
Le centre a noté que parmi les détenus se trouvaient 18 enfants mineurs dont le plus jeune Musa Ramadan âgé de 9 ans seulement a été arrêté à un poste de contrôle militaire dans la rue Hebron en plus des frères jumeaux Mohammed et Ahmed Abu ‘ après avoir fait irruption dans la maison de leur père dans le village de « Kafr Naama » à l’ouest de Ramallah.
Il a souligné que pendant les dix premiers jours du ramadan quatre femmes palestiniennes ont été arrêtées dont deux journalistes.
Le PCHR a indiqué qu’il avait surveillé cinq cas d’arrestations dans la bande de Gaza pendant le ramadan dont trois frères pêcheurs alors qu’ils pêchaient au large de Gaza.
Pendant le Ramadan trois prisonniers administratifs de la ville de Hébron (au sud de Jérusalem occupée) ont poursuivi leur grève illimitée pour protester contre la prolongation de leur détention administrative pour de nouvelles périodes sans justification légale.
Alors que l’occupation avait détenu sept journalistes et activistes des droits de l’homme pendant plus de six heures avant d’être relâchés ils se trouvaient dans l’est de la vallée du Jourdain pour couvrir l’expulsion de citoyens de leurs terres sous prétexte d’exercices militaires des forces d’occupation.
Les autorités d’occupation israéliennes détiennent environ 5 700 prisonniers palestiniens dont 700 prisonniers malades 48 femmes environ 230 enfants de moins de 18 ans et environ 500 détenus administratifs sans procès.
