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Alaa Bechir : De la prison de l’AP à celle de l’occupation israélienne… sans procès

mercredi 14-août-2019

« Ma charmante Alaa d’une prison à l’autre d’un interrogatoire à un autre d’une cellule à une autre… » avec ces mots et les larmes aux yeux la mère de Alaa a exprimé sa profonde tristesse de ne pas avoir sa fille près d’elle ni le mois du Ramadan et le jour de Aid al-Fitr ni le jour de l’Aid al-Adha.

L’Autorité Palestinienne puis les autorités d’occupation ont privé cette mère de sa fille la jeune Alaa (23 ans) qui apprend le Coran aux petits enfants de son village. C’est « la politique de la porte tournante » où l’AP arrête les citoyens puis elle les libère sans aucune forme de procès puis c’est au tour des autorités d’occupation israéliennes qui arrêtent de nouveau la même personne quelques jours après sa libération. Tout passe à travers la coopération sécuritaire entre les deux autorités.

La mère Ismahan Youssef a rapporté que sa fille a été soumise à des interrogatoires costauds elle a été torturée physiquement et moralement dans la prison de Jalma et dans la Prison de Damon les tribunaux d’occupation ne font que prolonger son « arrestation administrative » chaque fois où elle devait être libérée.

La jeune Alaa a été arrêtée à deux reprises par les services de la sécurité préventive de l’AP à Qalqilia au nord de la Cisjordanie occupée.
Les services sécuritaires de Mahmoud Abbas ont arrêté Alaa le 9 mai dernier pour la libérer et l’arrêter de nouveau le 11 juin deux jours après sa libération.

Après 40 jours derrière les barreaux de l’AP et une grève ouverte de la faim Alaa a été libérée pour la deuxième fois le 21 juillet dernier sous caution de six mille dinars jordaniens. Lors des deux arrestations l’AP a adressé la même accusation absurde à Alaa : l’incitation à la discorde tribale et idéologique.

Dans une précédente déclaration la jeune palestinienne a expliqué les conditions de son incarcération dans la prison de Qalqilia où elle a été placée d’abord avec des criminelles puis à l’isolement.
Une fois libérée des prisons de l’AP le tour des autorités de l’occupation israéliennes est venu pour l’arrêter quelques jours après sa libération. Un tribunal israélien vient de prolonger de deux jours la détention illégale de Alaa.

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