Le Comité des Nations Unies chargé d’enquêter sur les violations commises par l’occupation « Israël » au cours de la grande « Marche du retour » près de la bande de Gaza a réitéré sa condamnation contre les forces d’occupation israéliennes pour violation des lois internationales lors des manifestations dont certaines violations peuvent être qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Dans un discours prononcé lors de la 40ème session du Conseil des droits de l’homme le président de la Commission d’enquête sur les violations israéliennes Santiago Canton a condamné le gouvernement israélien pour son manque de coopération dans la préparation du rapport et le refus de permettre au Comité d’accéder aux territoires palestiniens occupés.
Canton a déclaré que la commission avait préparé son rapport sur la base des témoignages de 325 Palestiniens dont des responsables politiques des témoins oculaires des victimes de violations israéliennes et d’autres sources.
Il a souligné que les forces israéliennes avaient commis des violations contre les Palestiniens lors des marches du retour qui constituaient le noyau du rapport de l’ONU.
Canton a appelé à la levée du siège sur la bande de Gaza à permettre aux Palestiniens blessés d’être soignés à l’étranger et à ne pas entraver l’accès des médicaments et du personnel médical à la bande de Gaza.
Dans son rapport publié en février dernier le Comité a déclaré que les violations israéliennes avaient entraîné la mort de 189 Palestiniens 6 000 blessés 106 autres par balles réelles et 3 098 par des balles en plastique des éclats d’obus et des gaz lacrymogènes.
Depuis le 30 mars 2018 des Palestiniens ont participé à des marches pacifiques près de la barrière de séparation entre la bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés en 1948 pour demander le retour des réfugiés dans leurs villes et villages abandonnés en 1948 et pour lever le siège injuste et inhumain imposé sur la bande de Gaza depuis plus de 13 ans.
L’armée de l’occupation israélienne réprime ces marches pacifiques en tirant des gaz toxiques et lacrymogènes sur les manifestants tuant 271 manifestants pacifiques dont 11 corps sont toujours détenus et n’ont pas encore mentionnés dans les déclarations du ministère palestinien de la Santé tandis que 31 000 autres ont été blessés dont 500 dans un état critique.
