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Des blessés suite à la répression des marches à Ramallah et Qalqiliya

vendredi 12-avril-2019

Plusieurs palestiniens ont été blessés vendredi suite à la répression par les forces armées d’occupation israéliennes des deux marches pacifiques hebdomadaires  à Qalqiliya et à Ramallah contre les colonies de peuplement et le mur d’apartheid ainsi que les violations perpétrées par les soldats occupants sur une base quotidienne et systématique à l’encontre des Palestiniens en particulier les jeunes révoltés.

Un Palestinien a été blessé par des balles en métal recouvert de caoutchouc et des dizaines de personnes dans la bande de Gaza lors de la répression exercée par les forces d’occupation israéliennes sur le village de Kafr Qaddum à l’est de Qalqilya.

Murad Shteiwi coordonnateur de la résistance populaire à Kafr Qaddum a déclaré que les forces d’occupation israéliennes avaient attaqué la manifestation à coups de balles en caoutchouc de gaz lacrymogène et de bombes assourdissantes ainsi que des balles réelles en l’air blessant l’un des jeunes avec une balle en métal au pied et des dizaines de personnes asphyxiées et traitées au sol.

Un certain nombre de civils palestiniens ont également été asphyxiées à la suite de la répression par les forces d’occupation israéliennes de la marche du village de Bil’in à l’ouest de la ville de Ramallah qui a été lancée vendredi après-midi depuis le centre du village en direction du nouveau mur de séparation situé dans la région d’Abou Limon au sud du village.

Les soldats occupants israéliens ont tiré des bombes assourdissantes et des gaz lacrymogènes sur les participants blessant plusieurs d’entre eux.

Des villageois et des militants étrangers en solidarité avec les prisonniers ont participé à la marche convoquée par le Comité populaire à résister au mur et à la colonisation de Bil’in..

Les participants ont brandi le drapeau palestinien scandé des slogans appelant à l’unité nationale à la libération de tous les prisonniers et à la liberté de la Palestine et au retour de tous les réfugiés dans leurs foyers et leurs terres d’origine.

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