« Une enquête internationale sur les incidents de vendredi dernier qui se sont déroulés près de la barrière entre Gaza et Israël nécessite l’autorisation du Conseil de sécurité » a déclaré un responsable de l’ONU
Istvan Dogrec porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies a déclaré lundi lors d’une conférence de presse au siège de l’Organisation internationale à New York : » Des contacts sont en cours avec nos collègues sur le terrain afin de nous donner une description de ce qui est arrivé et ne pas mener des enquêtes parce que cela exige un mandat du Conseil de sécurité ».
« L’unité du Conseil de sécurité est importante à cet égard » a-t-il déclaré.
Les déclarations ont été tenues par le fonctionnaire de l’ONU en réponse à des questions sur l’annonce du ministre de la Guerre israélien Avigdor Lieberman qu' »Israël ne coopérera avec aucun comité international qui a l’intention d’enquêter sur les incidents » selon ses allégations.
Concernant la prochaine étape du Secrétaire général face au refus israélien Stephan Dugrick a déclaré: « Nous verrons comment les choses évoluent et nous restons attachés à une enquête ».
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterich a appelé dans une déclaration publiée vendredi par son porte-parole adjoint Farhan Haq « à mener une enquête indépendante et transparente sur cet incident ».
Le ministère de la Santé à Gaza a accusé lors d’une conférence de presse hier l’armée israélienne d’avoir délibérément causé un grand nombre de pertes en vies humaines et de blessés parmi les Palestiniens en les ciblant directement dans une tentative de réprimer la « Grande marche du Retour » à la frontière entre la bande de Gaza et dans les territoires occupés en 1948 vendredi dernier.
L’armée d’occupation israélienne a ciblé vendredi dernier directement et de sang froid les activités pacifiques palestiniennes près de la barrière séparant la bande de Gaza des territoires occupés en 1948 commémorant le 42ème anniversaire de la « Journée de la Terre » tuant 15 Palestiniens et blessant 1416 personnes (Le premier jour de la marche) avant que le nombre total s’élève à 18 martyrs et 1479 blessés selon l’annonce du ministère palestinien de la Santé.
Les «Journées de la terre» remontent au 30 mars 1976 date à laquelle 6 Palestiniens ont été tués dans les territoires occupés en 1948 lors de manifestations contre la confiscation de vastes étendues de terres par les autorités d’occupation
