Les responsables israéliens ont poursuivi l’incitation contre les manifestants palestiniens sur les frontières orientales de Gaza et contre la Bande de Gaza en général. Le ministre israélien de la guerre Avigdor Lieberman a prétendu dimanche qu’il « n’y a pas d’innocents » dans la bande de Gaza en référence au mouvement de protestation qui a lieu depuis dix jours près de la barrière de sécurité séparant la Bande de Gaza et les territoires occupés en 1948.
« Il n’y a pas d’innocents dans la bande de Gaza. Tout le monde est connecté au Hamas » a allégué le criminel Lieberman sur la radio publique israélienne.
« Tout le monde reçoit un salaire du Hamas et tous les militants qui essaient de nous défier et de franchir la frontière sont des militants de la branche armée du Hamas » a accusé le ministre israélien.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a de son côté prétendu que les Palestiniens « parlent des droits de l’Homme mais veulent en réalité écraser l’Etat juif. Nous ne les laisserons pas faire » selon ses allégations.
L’Etat d’occupation israélienne est confrontée à de vives critiques des organisations de défense des droits de l’Homme y compris israéliennes pour son utilisation de balles réelles contre les manifestants de la « marche du retour » organisée par les Palestiniens.
Après la journée du 30 mars lors de laquelle 19 Palestiniens avaient été tués par les forces armées d’occupation israéliennes l’Union européenne et l’ONU avaient demandé l’ouverture d’une enquête indépendante.
Vendredi au cours d’une nouvelle journée de manifestations marquée par des heurts neuf Palestiniens dont un journaliste ont été tués. L’Union européenne dont la France s’est de nouveau interrogée sur l’usage proportionné ou non de la violence par l’occupation face aux manifestations palestiniens non armés.
Au total 30 Palestiniens ont été tués depuis le 30 mars selon le ministère palestinien de la Santé.
