L’autopsie du corps d’un Palestinien amputé des deux jambes a permis de prouver que sa mort était due à des tirs israéliens indique lundi le ministère de la justice palestinien dans un communiqué.
Ibrahim Abou Thouraya 29 ans a été tué le 15 décembre le long de la frontière entre la Bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés en 1948 durant une manifestation contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d' »Israël ».
Selon sa famille M. Abou Thouraya avait perdu ses deux jambes lors d’une attaque israélienne dans la bande de Gaza en 2008.
L’armée d’occupation israélienne a annoncé au début du mois qu’elle allait ouvrir une enquête sur la mort d’Abou Thouraia après avoir affirmé qu’elle n’était pas en mesure de déterminer s’il avait tué par des tirs de soldats.
Le ministère de la Justice palestinien à Gaza avait annoncé dimanche que son corps avait été exhumé pour être autopsié.
Lundi une commission chargé de l’autopsie a affirmé que l’homme avait été tué par les tirs des forces armées d’occupation israélien.
Le membre de la commission Emad al-Baz a indiqué en conférence de presse que « l’autopsie avait révélé que la balle avait pénétré au-dessus de l’œil gauche et était restée dans la tête ».
Il a ajouté que la balle a été tirée à 30 mètres.
En décembre le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Zeid Ra’ad Al Hussein s’était dit véritablement choqué par la mort d’Ibrahim Abou Thouraya et avait réclamé une enquête impartiale et indépendante.
