Le vice-président américain Mike Pence a affirmé lundi que l’ambassade de son pays en entité sioniste sera ouverte à Jérusalem avant la fin de l’année prochaine lors d’un discours à la Knesset.
« La reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël le président Donald Trump avait ainsi corrigé une erreur vieille de 70 ans » a prétendu Pence dans son discours.
Le haut-responsable américain a également appelé les Palestiniens à revenir à la table des négociations affirmant que « la paix ne pourra revenir que par le dialogue » malgré la partialité flagrante de l’administration Trump au côté des occupants israéliens.
Il est à noter que les députés de la Liste arabe unie la troisième formation politique de la Knesset ont quitté la salle de la Knesset et la séance lors du discours de Pence.
Le Premier ministre israélien prenant la parole avant Mike Pence a remercié le vice-président pour son engagement envers les occupants précisant qu’il s’agit de la première fois qu’un responsable officiel américain à ce poste prend la parole à la Knesset selon les médias hébreux.
Il a ensuite salué le lien « remarquable » et »qui n’a jamais été aussi fort » entre Israël et les Etats-Unis remerciant à nouveau l’administration Trump de sa décision de reconnaître Jérusalem occupée capitale de l’Etat occupant.
La déclaration US sur Jérusalem une « décision historique qui ne sera jamais oubliée » a prétendu Netanyahou.
« Cette décision est un instant très important dans l’histoire des relations entre nos deux pays » a estimé le Premier ministre israélien.
Netanyahou a par la suite appelé « les Palestiniens à revenir à la table des négociations » car « la paix ne pourra venir qu’avec le dialogue » sachant que les négociations de paix sont arrivées à l’impasse en 2014 en raison de l’arrogance du gouvernement d’extrême droite dirigée par Netanyahou et l’expansion des colonies sauvages en Cisjordanie.
Côté palestinien un haut responsable a estimé que le discours de Pence est un cadeau fait aux extrémistes.
Saëb Erakat le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a lui déclaré dans un tweet que les Etats-Unis faisaient partie du problème.