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L’UNRWA prive-t-il environ un million de réfugiés de Gaza de leur ration ?

samedi 3-février-2018

Au petit matin l’autre jour Abou Ahmed n’avait qu’un shekel seulement. Il l’a utilisé pour son déplacement pour atteindre l’agence de l’UNRWA pour recevoir la ration alimentaire de sa famille le plus rapidement possible. Ses efforts n’avaient rien donné ; une longue queue attendait la même chose déjà !

Dignité bafouée !

Des centaines de réfugiés ont quitté leur maison pour venir y recevoir cette ration alimentaire qui arrive à peine à les faire survivre en ce temps amer dans cette atmosphère économique difficile sous ce blocus qui étouffe Gaza.

A noter que l’UNRWA a commencé à distribuer ses rations à tous les Palestiniens poussés vers l’exil en 1948.

A la fin des années quatre-vingt-dix l’UNRWA a rétréci ses aides et les a limités pour les cas les plus pauvres.

Après le blocus hermétique sioniste imposé sur la bande de Gaza en 2007 le nombre de réfugiés qui reçoivent ces aides ne cesse d’augmenter.

A noter aussi que la ration alimentaire contient un peu de farine de sucre de riz d’huile de viande conservée et de lait en poudre.

Rations à vendre

La situation difficile en pousse certains à vendre leurs rations ou une partie. Notre pauvre Abou Ahmed après avoir reçu sa ration avait voulu retourner chez lui mais il n’avait pas même un shekel pour payer le transport. Il s’est trouvé obligé de vendre une partie de son riz et de son lait pour payer le transport et le reste lui a servi pour d’autres dépenses surtout les factures d’eau et d’électricité à titre d’exemple.

Le bureau de distribution des rations est au sud du camp d’al-Chatti’. La scène de la distribution est tragique une image de la vie tragique de ces cent mille réfugiés du camp.

Les familles attendent le jour de distribution afin de pouvoir se mettre quelque chose sous la dent.

Une vie déplorable !

Selon une étude de l’UNRWA en 2017 deux tiers des réfugiés du camp où survivent plus de 363 milles personnes sont dans une pauvreté absolue.

Et dans la bande de Gaza 50% des enfants souffrent d’anémie et de malnutrition.

Les rations vendues et l’UNRWA

Le bureau médiatique de l’UNRWA confirme au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information que les familles qui vendent leurs rations sont peu nombreuses et qu’elles le font pour couvrir certains de leurs besoins.

Un psychologue nous confirme le contraire. Beaucoup de réfugiés vendent leurs rations surtout pour la très mauvaise qualité des rations.

Remarquons enfin que désormais c’est l’informatique qui désigne les familles qui recevront les rations et non les psychologues. Le problème c’est que des familles nécessiteuses ont été sorties du système et d’autres familles qui ne le méritent pas y ont entrées.

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