Le ministre israélien de l’Education l’extrémiste Naftali Bennett a déclaré lundi que son parti d’extrême droite le Bayit Yehudi s’opposerait à un Etat palestinien s’il est inclus dans le plan de paix du président américain Donald Trump au Proche-Orient.
S’exprimant lors d’une interview à la radio militaire israélienne Bennett a déclaré que son parti refuserait une solution prévoyant la création d’un État palestinien en Cisjordanie. Bennett a toutefois précisé ne pas avoir connaissance du contenu du plan de paix.
Alors que les détails du plan de Trump sont encore tenus secrets le président américain avait déclaré en septembre qu’il pensait qu’une solution à deux Etats serait ce qui « fonctionnait le mieux ». Il avait notamment qualifié son plan tant attendu « d’accord du siècle » pour mettre fin à plusieurs décennies de conflit entre les Palestiniens et les occupants israéliens.
Le parti de Bennett qui compte actuellement huit sièges à la Knesset devrait obtenir deux sièges supplémentaires aux élections anticipées qui se tiendront le 9 avril 2019 selon un sondage publié le mois dernier par Aroutz 2.
En 2014 Bennett avait décrit ce qu’il a appelé un « plan de stabilité » une solution proposée au conflit israélo-palestinien dans un éditorial publié par le « Wall Street Journal ». Alors qu’il s’oppose à un État palestinien officiel il affirme que les Palestiniens vivant dans certaines zones de Cisjordanie occupée doivent se gouverner eux-mêmes.
« Israël doit permettre aux Palestiniens une liberté totale de mouvement ce qui nécessite la suppression de tous les barrages routiers et points de contrôle en Cisjordanie » a écrit Bennett suggérant en outre que son entité occupante devrait démanteler les barrières de sécurité.
Par ailleurs lundi les chefs des partis de la coalition ont décidé de dissoudre le Parlement israélien (Knesset) et d’organiser des élections anticipées début avril à l’issue d’une réunion qui s’est tenue au bureau du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou.
