Un rapport palestinien sur les droits de l’homme a documenté plus de violations sionistes contre des journalistes travaillant à Jérusalem occupée
Les violations de cette année incluent de nombreuses arrestations des passages à tabac et des menaces pendant la mission de presse à l’intérieur des villes de Jérusalem comme indiqué dans le rapport du Centre palestinien pour les droits de l’homme.
Selon ce 20ème rapport annuel d’une série de rapports intitulée «assourdissement de la presse» couvrant les agressions des forces d’occupation contre les équipes de la presse et des médias qui travaillaient au cours de la période allant du 1er Avril 2017 au 30 Avril 2018.
Le rapport met en lumière les événements dans la ville occupée de Jérusalem suite à la fermeture d’Al-Aqsa le 14 Juillet 2017 où l’occupation avait placé des portiques électroniques à ses portes et d’y imposer des restrictions sévères sur les fidèles musulmans ainsi qu’en Décembre dernier qui a vu des manifestations et événements à Jérusalem à la suite de la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem.
Pendant les marches les sit-ins et les manifestations pacifiques sur les entrées d’al-Aqsa les forces d’occupation ont intensifié leur ciblage des journalistes palestiniens et internationnaux pour cacher la réalité sur terrain et les violations de leurs soldats contre les palestiniens isolés dans une tentative de bloquer l’image de ce qui se passe à l’intérieur de la ville sainte comme indiqué dans le rapport du Centre palestinien des droits de l’homme.
Le rapport a souligné que les journalistes tout au long de cette période ont fait l’objet d’attaques directes y compris des passages à tabac coups de feu la détention arbitraire et la prévention de la photographie et d’autres menaces directes et le harcèlement continu.
Pendant la période considérée le rapport a doccumenté 157 attaques contre la presse en Palestine y compris deux morts et 55 journalistes blessés par balles en plus de 30 cas de passages à tabac et à l’humiliation et 40 cas d’arrestation et de détention en plus de 7 journalistes empêchés de travailler et 15 assauts dans le siège des médias et d’autres.
Consernant Jérusalem le rapport a mis la lumière sur les témoignages des journalistes parmi eux de la journaliste Liela Aid qui travaillait sur la chaîne éducative d’al-Qods qui a été touchée par des éclats d’obus d’une bombe assourdissante tirée par les forces israéliennes tout en couvrant la prise d’assaut de ces forces à la ville d’Issawiya du district de Jérusalem occupée.
Il a également documenté les témoignages de la journaliste bénévole dans la chaîne satellitaire Al-Aqsa Fatima al-Bakri qui a été touchée par des éclats d’obus d’une bombe assourdissante après que des soldats israéliens l’ont ciblée directement lors de sa couverture des événements dans la région de porte des Lions à al-Aqsa.
Le rapport a également mentionné les témoignages des Journalistes Maisa Abou Ghazaleh Najib Razem et Mohamed Sayad qui ont été blessés par des éclats d’obus de grenades assourdissantes le 16 Décembre 2017 en couvrant un sit-in organisé par des dizaines de citoyens dans la rue Salah al-Din au centre de la ville occupée de Jérusalem.
Enfin le rapport a aussi noté que le journaliste Sinan Abou Mazer le correspondant de l’agence de presse Reuters a été blessé par des contusions et des blessures profondes à la tête à la suite d’une agression par les soldats de l’occupation qui l’ont battu lors de la couverture médiatique des événements de la Porte des Lions dans la vieille ville de Jérusalem..