Le contrôleur de l’Etat d’occupation israélien Youssef Chapira a publié mercredi son quatrième rapport sur l’Offensive militaire israélienne contre la Bande de Gaza ont déclaré les médias hébreux.
Le rapport de 169 pages a prétendu que l’occupation israélienne s’est pliée aux « exigences minimales » du droit international humanitaire en évitant les pertes civiles. Cependant l’armée israélienne a été critiquée pour des événements particuliers selon ses allégations.
Le Contrôleur d’Etat sioniste a félicité le Cabinet de sécurité israélien du gouvernement d’extrême droite dirigé par Benjamin Netanyahou d’avoir pris en compte le droit international et la nécessité d’éviter les pertes civiles à Gaza durant l’été 2014 malgré la mort de plus d’un mille de civils palestiniens (Femmes enfants et hommes âgés en particulier durant 52 jours de guerre. Selon le rapport publié en soutien du gouvernant occupant le Cabinet a abordé la question de la sécurité civile à Gaza lors de 18 réunions séparées pendant le conflit.
Pour éviter les critiques le contrôleur a pointé du doigt l’armée sur un certain nombre de questions y compris la lenteur des enquêtes sur des « incidents isolés » selon lui.
Il a tenté dans son rapport d’occuper l’opinion général avec des issues secondaires tout en félicitant l’armée d’occupation israélienne d’avoir dispensé des cours de droit des conflits armés aux soldats mais a déploré l’insuffisance des heures de cours.
En s’opposant aux données publiées dans son rapport Chapira a indiqué par ailleurs des lacunes dans les renseignements sur l’emplacement des civils à Gaza et que l’armée ne dispose pas d’assez de liaisons arabophones pour contacter les civils dans l’enclave côtière afin de connaitre leur localisation et d’assurer leur sécurité ce qui signifie que l’occupant n’a pas évité les civils palestiniens.
Il est à noter que l’occupant israélien a mené une offensive militaire contre la Bande de Gaza durant 52 jours en été 2014 tuant environ 1 200 Palestiniens et en blessant plus de 11 000 autres en plus de la destruction de l’infrastructure dans le secteur et des dizaines de milliers de maisons résidentielles et les établissements publics.
