De nouvelles manifestations sont attendues samedi près de la barrière de sécurité séparant les territoires palestiniens occupés depuis 1948 de la bande de Gaza au lendemain d’une journée d’affrontements entre soldats israéliens et manifestants gazaouis lors desquels 16 Palestiniens ont été tués par les balles réelles des soldats israéliens tandis qu’environ 1400 autres ont été blessés.
Samedi matin quelque 200 personnes manifestaient près de la clôture à l’est de Gaza d’après des sources palestiniennes.
Selon ces sources l’armée israélienne a ouvert le feu sur des protestataires à l’est de Khan Younès et blessé deux personnes.
L’armée d’occupation israélienne a de son côté menacé d’intensifier ses attaques contre les manifestants palestiniens.
« Si cela continue nous n’aurons d’autre choix que de répondre à l’intérieur de la bande de Gaza contre les cibles que nous croyons être derrière ces événements » a déclaré samedi le général de brigade Ronen Manelis à la presse israélienne prétendant que les affrontements de la veille d' »activité terroriste organisée ».
Dans le même contexte des milliers de personnes ont participé aux funérailles des manifestants tués vendredi certains d’entre eux portant des drapeaux palestiniens.
Une grève générale est également en cours dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée.
L’armée d’occupation israélienne avait ouvert le feu sur des manifestants palestiniens qui s’étaient approchés à quelques centaines de mètres d’une barrière ultra-sécurisée séparant les territoires occupés en 1948 de la bande de Gaza régulièrement le théâtre de heurts sanglants.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a demandé une enquête indépendante et transparente sur les crimes israéliens commis contre les manifestants palestiniens.
