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Le jeune palestinien aux yeux bandés et encerclé par 23 soldats israéliens risque 20 ans de prison

mardi 19-décembre-2017

Fawzi al-Junaidi 16 ans a été photographié le 7 décembre à Al-Khalil/Hébron en Cisjordanie occupée pendant des manifestations contre la décision du président des Etats-Unis Donald Trump de reconnaître la ville palestinienne de Jérusalem comme capitale d’Israël. On voit l’adolescent en jeans déchirés propulsé en avant par des soldats équipés de vêtements de protection complets qui empoignent ses deux bras.
La photo a été largement partagée sur les réseaux sociaux et a suscité l’indignation des Palestiniens et des cercles israéliens libéraux (information non vérifiée ndt) qui l’ont condamnée comme la représentation de ce qu’ils appellent la criminalisation des enfants palestiniens et arabes par les forces israéliennes d’occupation.

Selon Farah Bayadsi l’avocat du jeune il fuyait les gaz lacrymogènes lorsqu’il a été frappé par un fusil il a eu les yeux bandés et il a été emmené dans un centre de détention puis à la sinistre prison Ofer en Israël.

L’adolescent a cependant été sauvagement frappé il est toujours en prison et il va être inculpé par un tribunal militaire israélien qui peut le condamner à 20 ans de prison.

La Knesset israélienne a approuvé une loi qui stipule qu’un jeune Palestinien accusé de jets de pierre contre des soldats israéliens pourra passer jusqu’à 20 ans en prison.

Des vidéos d’enfants palestiniens sur qui des soldats israéliens hurlent qui sont traînés et détenus ont aussi émergé de Al-Khalil/Hébron la semaine dernière.

Sur une vidéo diffusée par B’Tselem le groupe israélien de défense des droits de l’homme on voit un petit garçon recroquevillé contre une porte fermée et encerclé par trois soldats.

« Allez viens. Qui c’est ? Prends-le » dit l’un d’entre eux traînant l’enfant par le bras. L’enfant claudique ensuite entre les soldats – un lui fait une clé au bras- et ils l’entraînent tandis qu’il crie « mon bras ! ». Un soldat lui dit de « la fermer ».

Un autre soldat empêche la personne qui filme de suivre plus loin le garçon.

Au moins 3 autres jeunes garçons sont emmenés pendant qu’un groupe d’une dizaine de soldats dit aux journalistes et au représentant de B’Tselem de rester en arrière et à un moment un soldat bouscule la personne qui tient la caméra.

http://daysofpalestine.com

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