Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a prétendu mardi qu’il ne serait pas inculpé dans les affaires de corruption pour lesquelles il a été entendu par la police israélienne.
Lors d’un meeting de soutien près de Tel-Aviv il a laissé entendre que la police allait recommander au conseiller juridique du gouvernement de l’inculper mais qu’il n’y aurait pas de suites.
Netanyahou a été interrogé vendredi pour la septième fois par des policiers chargés d’enquêter sur des affaires de corruption selon des sources policières.
Dans l’une des enquêtes il est soupçonné d’avoir reçu illégalement des cadeaux de personnalités très riches dont le milliardaire australien James Packer et un producteur à Hollywood Arnon Milchan. La valeur totale de ces cadeaux a été évaluée par les médias à des dizaines de milliers de dollars.
James Packer patron du géant des casinos Crown a été entendu au début du mois en Australie par la police.
Une autre enquête cherche à déterminer si le corrompu Netanyahou aurait essayé de conclure un accord secret avec le propriétaire du Yedioth Aharonoth pour une couverture favorable de la part du quotidien israélien.
Netanyahou s’est constamment défendu de tout méfait et se dit victime d’une campagne pour le chasser du pouvoir.
Lors de ce meeting il a répété mardi sous les vivats des militants du Likoud « qu’il n’y aura rien car il n’y a rien » une formule qu’il utilise systématiquement depuis le début des enquêtes.
« Il y aura des recommandations de la police de m’inculper et alors ? » a ajouté M. Netanyahou.
Netanyahu 68 ans à la tête du gouvernement d’extrême droite depuis 2009 après un premier mandat entre 1996 et 1999 a été soupçonné à plusieurs reprises par le passé sans être inquiété.
Des milliers d’Israéliens ont manifesté ces dernières semaines pour protester contre ce qu’ils dénoncent comme la corruption de Netanyahou et son gouvernement.
