Urgent

Mon 23-September-2024

Au cœur de la ville d’al-Khalil : la famille d’Abou Imad défie la colonisation

mercredi 4-janvier-2017

Les occupants sionistes leurs agissements leurs forces leurs colons ne peuvent briser le moral de la famille palestinienne d’Abou Imad Aref Jaber. Jaber habite au cœur de l’ancien bourg d’al-Khalil. Son cas est exemplaire dans cette guerre entre les habitants originaires et les occupants. Les occupants font tout pour judaïser coloniser et s’emparer de la ville. Les habitants luttent pour leur survie jour et nuit pour mettre en échec ces plans insistants de judaïsation de colonisation.

Les habitants palestiniens refusent la défaite dans cette guerre menée par les occupants sionistes leurs colons et leurs soldats à l’intérieur du cœur de la ville d’al-Khalil. Le Palestinien Aref Jaber croit en une victoire finale contre ces occupants.

Prologue

L’histoire d’Abou Imad Jaber et de son quartier avait commencé lorsque les occupants sionistes ont interdit l’entrée de toute voiture palestinienne même les ambulances et les véhicules de pompiers dans ce quartier entourant le saint sanctuaire d’al-Ibrahimi et dans les quartiers avoisinants. Ainsi les habitants palestiniens n’ont alors d’autre choix que de porter leurs affaires et marcher sur de longues distances pour atteindre leurs maisons.

Aref Jaber 50 ans parle de sa propre histoire :
« Ma famille de dix personnes et moi habitons dans une petite maison au milieu du quartier Jaber. Avec le temps la famille grandit et se rétrécit par conséquent la maison. »

Contre vents et marées il a décidé d’agrandir sa maison :
« C’est alors que j’ai décidé de construire un étage. Je ne pensais pas que cette construction serait le début d’une guerre affreuse un défi difficile de plusieurs mois. »

Transport des produits de construction

Après avoir eu l’autorisation de construction Jaber s’est vu obligé de porter les produits sur ses épaules ou sur un âne. Mais les soldats de l’occupation sioniste commencent à mettre des bâtons dans les roues ; ils confisquent l’animal pour plusieurs heures à titre d’exemple.

Une décision militaire

Les murs s’étaient hissés. On voulait construire le plafond lorsque la famille a été surprise de voir un groupe de colons épaulés par des soldats et des policiers israéliens venir lui délivrer une décision considérant le quartier comme zone militaire où la construction serait interdite.

C’est auprès des tribunaux israéliens qu’Abou Imad a lutté contre cette décision. Les soldats ont continué leurs agressions. La maison a été envahie à plusieurs reprises et plusieurs enfants ont été interpellés.

Une fin victorieuse

Ainsi terminer la construction est devenu un vrai défi. Les soldats ont tout le temps viré vers la maison pour contrôler tout mouvement. La famille faisait pareil et a trouvé un trou dans le mouvement des soldats sionistes pendant lequel elle a pu continuer la construction aidée par des voisins et des amis.

La famille d’Abou Imad a enfin pu finir sa maison et y hisser le drapeau palestinien. Le lendemain les colons et les soldats de l’occupation sioniste sont devenus fous en se voyant devant le fait-accompli. Ils ont attaqué et frappé la famille.

Toutefois finir la construction ne signifie guère la fin des souffrances. Le combat qui vient de commencer consiste à équiper la maison et il pourra prendre des jours des mois des années même.

Lien court:

Copied