L’épouse du Premier ministre israélien Sara Netanyahou fait face à de nouvelles accusations de maltraitance de la part de l’une de ses ex-employées de maison qui a porté plainte vendredi décrivant des conditions de travail abominables et esclavagistes ont déclaré dimanche les médias hébreux.
Employée dans l’équipe de nettoyage à la résidence Netanyahou cette jeune femme juive-orthodoxe de 24 ans a finalement démissionné après un mois de travail. Dans sa plainte elle a accusé Sara Netanyahou de mauvais traitements et d’humiliations à son égard.
Elle réclame en outre 225.000 shekels de dommages et intérêts (environ 55.000 euros) a précisé le journal hébreu « Yedioth Ahronoth ».
Des avocats de l’ex-employée ont révélé des SMS de la plaignante envoyés à sa sœur alors qu’elle travaillait encore pour l’épouse du Premier ministre israélien visant à prouver la véracité de ses accusations.
« Je suis exténuée travailler là-bas détruit le corps et la santé. J’espère vraiment que Dieu me donnera la force » aurait-elle écrit à sa sœur une semaine après avoir été engagée selon « Yedioth Ahronoth ». « (Elle) me rend la vie misérable !!! » aurait-elle encore écrit décrivant ses conditions inhumaines.
De leurs côtés les avocats de Sara Netanyahou réfutent ces accusations prétendant qu’il s’agit d’une nouvelle stratégie destinée à salir la réputation du Premier ministre à travers son épouse.
« Il n’y a pas de limites à la persécution pas de fin aux mensonges et pas de fin à la diffamation » a dénoncé vendredi Benjamin Netanyahou sur sa page Facebook qui qualifie ces accusations d' »imaginaires » et souligne que « le temps que cette employée a passé auprès de Mme Netanyahou est plus court que la taille de sa plainte » selon les médias israéliens.
Sara Netanyahou a également été accusée de maltraitance l’année dernière par un ancien employé Meni Naftali et reconnue coupable pour des faits de violences verbales et émotionnelles.
Elle est également accusée de corruption dans plusieurs affaires y compris le détournement de fonds publics à des fins personnelles. Elle est soupçonnée de comportement répréhensible d’usage illicite de fonds publics liés à la résidence du Premier ministre d’abus de confiance mais aussi d’avoir reçu des biens sous de faux prétextes et falsifié des documents.
