Quelques milliers de palestiniens vivants dans les territoires palestiniens occupés en 1948 se sont rassemblés ce dimanche comme chaque année pour commémorer le 61ème anniversaire du massacre de Kafer Qassim au cours duquel 49 hommes femmes et enfants non-armés ont été assassinés de sang-froid par des gardes-frontières israéliens..
Depuis l’Etat d’occupation israélienne n’a jamais présenté d’excuses officielles ni reconnu sa responsabilité dans le massacre commis sans raison par ses soldats.
Parmi les participants à la cérémonie il y’a des dignitaires des Palestiniens de 48 des maires et des députés qui ont déploré le manque d’excuses et de reconnaissance officielle.
Le maire de Kafer Qassim Adel Bdeir a déclaré lors de l’événement qu’un lien direct relie le massacre à la violence perpétrée contre la société des Palestiniens de 1948 et à l’impunité qui régit les relations entre la société de Palestiniens de 48 et la police israélienne.
« Le manque d’égalité par rapport à nos concitoyens juifs se traduit aussi dans le manque d’action de la part de la police contre la violence dont nos communautés souffrent » a-t-il dit avant de s’insurger contre la mort de Muhammad Mahmoud Taha assassiné en mai dernier par la police israélienne.
Le Cheikh Kamel Ar-Ryan fondateur de l’organisation « Aman » qui lutte contre la violence contre les Palestiniens de 48 a ajouté que lorsqu’un citoyen juif a été assassiné il y a deux semaines le coupable a été immédiatement appréhendé là où sur les 53 Palestiniens de 48 tués depuis le début de l’année seuls dix cas ont été résolus par la police.
