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La passivité de l’UNRWA du Liban la fillette palestinienne Mona en paye le prix !

mercredi 1-mars-2017

La fillette palestinienne Mona Ottoman nous a quittés après sept ans de souffrance. Cette petite réfugiée palestinienne du Liban a souffert mortellement de sa maladie et du manque de soin offert de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient). Le cas de cette fillette n’est qu’un exemple qui montre que cette organisation internationale manque à son devoir vis-à-vis des réfugiés palestiniens. Sa famille s’est morfondue en voyant sa fillette fondre comme une bougie sans pouvoir lui faire quelque chose.

Le réfugié palestinien Farid Ottoman en ayant mal au cœur et les larmes aux yeux tient la main de sa fillette de 11 ans Mona sur son lit d’agonie après sept ans de souffrances et avec un UNRWA qui a participé à ce tragique départ anticipé par sa négligence.

Mona une longue souffrance

Le pauvre père Farid parle au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information de l’histoire de sa fillette.

A quatre ans la petite Mona remplissait l’humble maison familiale dans le camp de réfugiés palestiniens d’al-Barid du Liban de sa gaité sa joie son innocence. Elle allégeait la vie difficile du camp avant qu’elle ne soit attaquée par une anomalie par une température insolite avant que le long périple des souffrances ne commence.

Son père l’a portée vers l’hôpital le plus proche où elle est restée trois jours. Le quatrième jour son état s’est amélioré et elle est revenue à la maison. Mais la joie était de courte durée ; son état s’est encore une fois détérioré. Elle a été portée à l’hôpital où elle a passé six jours.

Découvrir la maladie

Six jours à l’hôpital mais rien ne pouvait baisser sa température. Les examens poussés ont montré que la petite souffrait de la tuberculose et d’un méchant liquide au cerveau.

Les médecins ont mis du temps avant d’accepter une intervention chirurgicale dit le père. La mauvaise surprise était choquante : la fillette en est sortie avec une paraplégie et un mouvement du corps réduit.

Entre les hôpitaux

Depuis cette époque-là la petite Mona vivait ses souffrances au milieu de sa famille : paraplégie et difficulté de marcher jusqu’au début du mois de février de cette année 2017 où elle a été transportée à l’hôpital en urgence. Mais les médecins se sont montrés passifs ont refusé de lui pratiquer une opération chirurgicale en prétendant qu’ils ne pouvaient rien lui faire.

Le père porte à l’UNRWA toute la responsabilité du départ de sa fille. L’UNRWA avait dirigé la petite vers un hôpital propice à son état : sans machine et sans service de soin intensif.

Le problème ne concerne pas seulement la petite Mona. En fait l’UNRWA a rétréci ses services offerts aux réfugiés palestiniens dont les services sanitaires.

Accusation et appels

« Mona est morte » dit le pauvre père avec un visage exprimant toute la tristesse du monde tout en pensant aux autres réfugiés.

Il appelle alors tous les hommes libres du monde entier à intervenir et à pratiquer toutes les pressions possibles sur l’UNRWA afin qu’il donne aux réfugiés palestiniens leurs droits dont leur droit vital au soin.

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