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Le canon du mois sacré de Ramadan défie l’occupation dans la ville sainte d’al-Quds

mardi 13-juin-2017

Au coucher du soleil de chaque jour du mois béni de Ramadan sur une colline du cimetière d’al-Mojahidin dans la rue de Saladin au centre de la ville al-Quds occupée résonne le canon annonçant le moment de la rupture du jeûne. Tous les habitants de la ville d’al-Quds attendent la voix de cet annonceur de bonne nouvelle. Ce canon est la propriété de la famille Sandouqa depuis l’époque ottomane. C’est un héritage islamique gardé par cette famille de génération en génération.

Un canon historique

Rajaï membre de la famille Sandouqa informe notre correspondant que son grand-père était le responsable du canon. Il recevait le signe de l’arrivée du moment de la rupture du jeûne pour qu’il mette en action son engin en utilisant la poudre à canon.

Jadis la famille nettoyait le canon y mettait la poudre et le feu à un moment précis.

De nos jours la mécanique de l’action est différente. De nos jours on n’utilise pas la poudre mais des pétards. On les fait exploser dans une boîte noire faisant un bruit ressemblant à celui du canon.

Il dit que son père a hérité cette fonction de son père. Et lui et ses frères allaient voir et apprendre la manière d’actionner le canon. Puis c’est à leur tour d’assurer cette mission.

Cette dernière génération a commencé sa mission en 1992. Et jadis le canon fonctionnait non seulement pendant le mois béni de Ramadan mais à d’autres occasions également telle la naissance du Prophète. Mais les pressions sionistes ont limité son utilisation au mois de Ramadan uniquement.

Depuis vingt-sept ans il fait actionner le canon. Le canon actuel est daté depuis l’époque jordanienne. Celui de l’époque ottomane est gardé dans le musée islamique de la sainte mosquée d’al-Aqsa.

Une mission difficile

Depuis l’occupation sioniste actionner le canon est une mission de plus en plus difficile. Il faut tout d’abord obtenir une autorisation de la municipalité de la ville d’al-Quds occupée (Jérusalem) une autre de la police de la sécurité et d’un expert en explosifs.

Depuis l’an 2000 depuis l’interdiction d’utiliser la poudre de la part de l’occupation sioniste la famille commence à utiliser les bombes sonores et les feux d’artifice en la présence de policiers de la sécurité sioniste.

Notons enfin qu’en dépit de toutes les précautions les autorités de l’occupation sioniste essaient de faire tomber cette tradition populaire. Elles ont déjà réussi à arrêter les canons des villes de Bethléem al-Khalil et Naplouse durant l’Intifada mais la famille résiste résume Sandouqa.

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