Une majorité écrasante de Palestiniens s’inquiète de l’avenir des libertés en Palestine les deux tiers exigent la démission du Président Mahmoud Abbas et la moitié du public considère l’Autorité palestinienne comme un fardeau pour le peuple palestinien selon un sondage mené par le Centre palestinien pour La recherche sur les politiques et les enquêtes (PSR) en coopération avec Konrad-Adenauer-Stiftung à Ramallah entre le 14 et le 16 septembre 2017.
Selon le rapport les résultats du troisième trimestre de 2017 montrent qu’une majorité écrasante du public palestinien s’inquiète de l’avenir des libertés en Palestine. Cette perception dominante semble être motivée par l’augmentation récente des incidents dans lesquels des journalistes et des militants ont été arrêtés par le décret présidentiel récemment annoncé promulguant une loi sur la cybercriminalité.
Une large majorité estime que les Palestiniens ne peuvent pas critiquer l’Autorité palestinienne sans peur. En fait la moitié du public croit que l’AP est devenue un fardeau pour le peuple palestinien.
Ce souci de l’avenir des libertés ainsi que les préoccupations concernant les mesures prises par l’AP contre la bande de Gaza pourraient être responsables de l’augmentation de la demande de démission du président Abbas et de la baisse de sa popularité par rapport à celle du candidat présidentiel du Hamas Ismail Haniyeh.
Le sondage a révélé que aujourd’hui 80% des habitants de Gaza veulent la démission d’Abbas. Il est certain qu’il perdrait toute élection présidentielle dans la bande de Gaza face à Haniyeh.
De plus Fatah perd de plus en plus sa popularité dans la bande de Gaza.
Les résultats montrent que 67% du public veut que le président Abbas démissionne alors que 27% veut qu’il reste au pouvoir. Il y a trois mois 62% disaient vouloir la démission d’Abbas. La demande de démission d’Abbas s’élève à 60% en Cisjordanie et à 80% dans la bande de Gaza.
Seulement 38% du public palestinien dit que les gens en Cisjordanie peuvent critiquer l’AP sans crainte; 59% du public estime que les gens ne peuvent pas critiquer l’AP sans crainte.
La moitié du public (50%) considère l’Autorité palestinienne comme un fardeau pour les Palestiniens alors que 44% la considère comme un atout.
