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Malgré les restrictions imposées par Israël le village palestinien de Jubbet al-Dhib tente de se développer

mardi 21-novembre-2017

À cause de la politique de colonisation menée par Israël des villages palestiniens ne parviennent pas à se développer. Franceinfo s’est rendu à Jubbet al-Dhib qui n’a pas d’accès direct à l’eau et n’est pas relié au réseau électrique.
Au Proche-Orient certains villages palestiniens ne parviennent pas à se développer. Les Palestiniens tiennent pour responsables de cette situation Israël et sa politique de colonisation. Ainsi par exemple le village palestinien de Jubbet al-Dhib situé dans une zone administrée par Israël n’a pas d’accès direct à l’eau et n’est pas relié au réseau électrique.
Les femmes forces vitales du village
Si à Jubbet al-Dhib les femmes tentent de developer leur communauté l’armée israélienne qui a le contrôle administratif de cette zone en Palestine ne leur facilite pas la tâche. Là dans ce village bédouin une petite communauté rustique vit dans des maisons en briques plantées au sommet d’une colline élevée comme une montagne russe. Les femmes forces vitales du village ont créé un moteur de développement il y a deux ans en ouvrant par exemple des formations à l’artisanat en ouvrant une superette dans le village. Ou encore en faisant installer un champ de panneaux solaires pour assurer l’approvisionnement électrique.
Intervention de la communauté internationale
L’effort était nécessaire pour que vive le village : l’armée israélienne administre 60% de la Cisjordanie et Jubbet al-Dhib n’a pas obtenu l’autorisation de se connecter au réseau électrique. Il aura fallu l’intervention de la communauté internationale qui considère qu’en cas de carence de l’occupant elle peut jouer un rôle humanitaire.
Aussi plusieurs pays ont financé l’école de Jubbet al-Dhib tandis que la Hollande a versé un demi-million d’euros pour une importante installation de panneaux solaires via l’organisation Comet-ME qui aide les communauté palestiniennes à sortir du sous-développement. L’enjeu est politique : « Depuis 2009 nous nous occupons jusqu’à aujourd’hui cinquante villages explique Tamar Cohen de Comet-ME. Si ils ne sont pas là demain il y aura une autre colonie. Le fait qu’ils restent là-bas a une importance immense pour le futur de cette région. »

http://www.francetvinfo.fr

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